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Avril 2019 : il ne marchera pas pour commémorer le trentième anniversaire du génocide par Ciré BA
Avril 2019, trente ans après le triomphe des idées extrémistes et racistes de la mouvance panarabiste, nous devons commémorer partout en Mauritanie et sous toutes les latitudes la déportation de dizaines de milliers de milliers de noirs mauritaniens au Sénégal et au Mali. Le pouvoir sera fortement tenté de s’opposer à toute manifestation publique de grande ampleur. Au meilleur des cas, il confinera sous haute surveillance policière dans des locaux de partis ou d’organisations de défense des droits humains. La tentation d’une interdiction est plus grande. Le temps et les hostilités ne doivent pourtant pas avoir de prises sur le devoir de mémoire, l’exigence de vérité et notre soif légitime de justice.
Recalés, parce qu’ils sont noirs !
2016 : les jeunes footballeurs de l’École Nessiba 1 (un établissement scolaire de la périphérie du 6ème arrondissement de Nouakchott) sont privés d’un voyage mérité au Qatar. Parce que tous noirs, l’état raciste mauritanien a jugé qu’ils ne pouvaient pas représenter la Mauritanie dans un tournoi de football destiné aux écoliers du monde « arabe ».
Les terres de la vallée du Sénégal : Question nationale et enjeux fonciers
En Mauritanie, la sécheresse qui avait duré de 1967 à 1993 et la progression de la désertification dans le Sahel subsaharien ont modifié considérablement l’écologie au détriment des économies traditionnelles et de l’occupation de l’espace. Leurs effets replacent aujourd’hui les zones d’eau (les bassins du fleuve Sénégal et de ses affluents le Xaaraxooro et le Gorgol situés sur la rive mauritanienne) et de pâturages dans des enjeux économiques de plus en plus importants.
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Une armée qui a reçu des instructions pour sauver des vies de trafiquants liés au djihadisme au nord (propos du général Mohamed Lehreitani), tue dans la vallée
L’armée mauritanienne, ces unités spéciales déployées dans la vallée pour surveiller ses frontières sud notamment contre toute infiltration en relation avec la Covid-19, s’est souvent vantée d’avoir l’expertise dans la lutte contre les trafics de tous genres. Depuis plusieurs années, elle est engagée dans différents couloirs dans le nord et l’est du pays ou sévissent groupes terroristes et trafiquants de tous genres.
Mauritanie: la ségrégation raciale au sein de l’armée, l’analyse des Flam
Nous parlons de l’armée pour deux raisons. Dans le présent, elle détient le pouvoir. Dans l’avenir, elle jouera un rôle déterminant pour l’issue du conflit racial. La guerre du Sahara a contribué à lui donner la place qu’elle occupe actuellement. Le coup d’Etat du 10 juillet 1978, en la propulsant sur le devant de la scène politique du pays, a fait d’elle la première force politique avec laquelle il faut désormais composer. Évidemment, il ne faudrait pas entendre « force politique » dans le sens classique du terme, avec une organisation cohérente, avec un programme économique, une idéologie auxquels se réfèrent ses membres.
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Diallo Daouda Samba : les Peuls se font massacrer au Mali… parce qu’ils sont Peuls
En sa qualité de vice-président de Tabital Pulaagu International, Diallo Daouda Samba nous a accordé une interview exclusive un an jour pour jour après la tenue des Journées Internationales de la Vache (18 -20 décembre 2017) à Nouakchott dont il était le président du comité de pilotage.
Ce haut cadre de l’administration publique mauritanienne qui a gravi tous les échelons de l’administration est aussi à l’aise dans les lieux de prises de décisions à Nouakchott qu’avec les éleveurs des différents hameaux qui constituent son village natal Maghama.
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