

Un très grand militant des FLAM et de la défense de la cause des opprimés nous a quité ce dimanche 8 novembre 2020. Aprés notre frère Bâ Cheikh Oumar, c’est au tour de notre frère BAL Souleymane dit Hamidou de rejoindre son Seigneur. Telle est la volonté divine.
Hamidou, cétait lui le site FLAM-MAURITANIE. Une personnalité d’une modestie sans pareil, d’un engagement exemplaire, toujours accueillant et à l’écoute.
Les FLAM, à travers son Bureau National, tiennent à rendre un vibrant hommage à ce grand militant qui a vécu pour le combat contre l’oppression du système, pour la défense des droits des Noirs en Mauritanie.
Une très grande perte pour les FLAM.
Puisse Allah le Tout Puissant l’accueillir en son paradis.
Le président de la République Macky Sall a procédé ce jeudi à l’ouverture du premier sommet sur la paix et la sécurité à Diamniadio. Une rencontre initiée par la Fédération pour la paix universelle (Fpu) du docteur Hack Ja Han Moon pour discuter pendant deux jours de la paix et de la sécurité dans le monde.
Lire la suite « Macky Sall: « L’ Afrique doit se dresser contre toutes dérives racistes, xénophobes et négationnistes» »Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie condamnent les arrestations survenues suite aux manifestations du 28 novembre en Mauritanie
Le 28 novembre est devenu pour une partie de la population de Mauritanie un jour de deuil. Ce jour ne sera plus vécu de la même façon depuis l’année 1990 à cause des fossoyeurs de notre unité nationale qui ont immolé 28 soldats negro-africains en les pendant haut et court pour commémorer le 30eme anniversaire d’une république islamique. Par ordre des autorités, un militaire noir a été pendu chaque minute pour célébrer cette fête de l’indépendance d’un Pays qui nie notre citoyenneté, nous Noirs de Mauritanie.
Ce jour funeste fait l’objet, chaque année, de manifestations des veuves et orphelins pour marquer leur colère et leur tristesse face à un système raciste qui refuse de sécher leurs larmes. Cette année encore, la police mauritanienne a, sans base légale, procédé à plusieurs arrestations préventives de jeunes de la ville de Bababe et Djowool. Ces arrestations illégales visaient à empêcher l’organisation d’une journée de deuil ayant lieu tous les ans le 28 novembre, pour honorer la mémoire des 28 militaires mauritaniens assassinés en 1990 dans le camp de Inal.
Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (Flam) :
– font part de leur indignation et condamnent fermement ces arrestations arbitraires,
– exigent la libération immédiate et inconditionnelle de tous ces détenus politiques dans les prisons des capitales régionales (Boghe et Kaedi) ainsi que leur retour à une vie normale.
Les FLAM exigent que justice soit enfin rendue et que réparation soit apportée aux proches des disparus. Nous faisons de l’abrogation définitive et sans délai de l’inique loi d’autoamnistie de 1993, par laquelle les autorités s’exonèrent honteusement de toute responsabilité dans les crimes d’Etat, une exigence pour tourner cette page sombre de notre histoire.
Les Flam réaffirment leur foi en la construction d’une Mauritanie démocratique, unie, juste et égalitaire, seule alternative viable au système discriminatoire et ségrégationniste en place.
Département de la communication
Le 01 décembre 2022
L’actuel Chef de l’Etat, le général Mohamed Ould Ghazouani change la méthode de ses prédécesseurs. Il poursuit l’exclusion mais à bas bruits, en « douceur ». Son objectif est double : finir le travail et polir son image. On ne devrait pas laisser passer cette double peine.
La cooptation et l’entre-soi sont la règle de leur système sophistiqué.
Les recrutements et concours sont, dans les faits, remplacés par la sélection sur des bases raciale, ethnique et tribale. Toute la stratégie d’exclusion de la composante noire est conçue en fonction de cet objectif obsessionnel de « dénégrification ». Chacun à sa place et le tour est joué.
Le général Mohamed Ould Ghazouani, homme du sérail et acteur discret mais déterminé du système d’Apartheid sahélien, fut le maître d’œuvre méticuleux du blanchiment du commandement des forces armées quand il en était le chef militaire. Il y a conduit avec minutie une entreprise de gommage systématique.
Comme Chef de l’Etat, il s’est « révélé » un spécialiste des nominations et promotions monocolores. Il est, en la matière, un adepte du grand chelem. Il est désormais habituel que les vagues de nominations, de promotions des cadres ou de réussites aux concours profitent exclusivement à des personnes de la même ethnie et de la même couleur de peau. C’est le cas de cette nouvelle promotion monocolore de médecins Maures qui a bénéficié de cette cooptation depuis l’ère du général Mohamed Ould Abdel Aziz qui fut garant et bouclier du système d’exclusion.
Tous bénéficient de soutiens de la mouvance panarabiste destructrice. « Nous avons tout ce que vous n’avez pas : l’argent, les armes et le pouvoir» fanfaronnait récemment, non sans raison, un membre de cette mouvance raciste dont le pays regorge. Ceux-là ne demandent qu’à en découdre, sûrs d’avoir la force d’anéantissement de leur côté.
Cette idéologie raciste est à l’origine du génocide de l’ère du colonel Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya qui était garant et promoteur du système d’exclusion et de Grand Effacement de la composante noire de la vallée. C’était sa mission. Une mission poursuivie et consolidée par les deux généraux présidents cités qui l’ont succédé.
Ciré Ba
Paris, le 23/05/2021 Source Kassataya