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Ely OULD Mohamed VALL échappe à la justice des Hommes

Depuis l’annonce de la mort d’Ely Ould Mohamed Vall, vendredi 5 mai 2017, nombre de journaux internationaux rivalisent d’ingéniosité sélective pour ne le présenter que comme un démocrate.

Tandis que Saleh Ould Hennena, porte – parole du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), faisant écho à cela, déclare ceci à l’AFP : « la disparition du président Ely Ould Mohamed Vall est une grande perte pour la Mauritanie et pour l’opposition démocratique » (Le Monde du 09/05/2017).

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Conflit ethnique de 1989 : 14 000 réfugiés mauritaniens vivent encore au Sénégal

Sans papiers pour justifier leurs origines ou demander la citoyenneté sénégalaise, une population apatride vit sur les rives du fleuve Sénégal.

En avril 1989, un différend frontalier entre la Mauritanie et le Sénégal avait dégénéré en violences intercommunautaires. Plus de 60 000 Mauritaniens avaient alors fui vers le Sénégal et le Mali. En fait, le conflit a servi de prétexte à une vaste épuration ethnique en Mauritanie. Les classes dirigeantes arabes et berbères ont expulsé manu militari la population noire d’origine peule. D’une pierre deux coups : d’une part, le pouvoir a éliminé une opposition militante bien représentée chez les fonctionnaires et, d’autre part, a mis la main sur des terres très convoitées le long du fleuve Sénégal. Un fleuve que la population noire a été priée de traverser au plus vite.

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Les FLAM dénoncent, une fois de plus, la banalisation du racisme et de la xénophobie au sommet de l’Etat mauritanien

Monsieur Cheikh Ould Baya, président de l’Assemblée nationale et second personnage de l’Etat mauritanien, s’est illustré par des propos inqualifiables.

Monsieur Baya s’est permis d’interdire avec la brutalité qui le caractérise à une élue négro-africaine de s’exprimer en français au prétexte qu’ «un discours en français n’a plus de sens dans l’assemblée».

Il a d’autorité sommé la députée humiliée de s’exprimer dans une langue que ses électeurs peuvent comprendre. Décryptons.

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De l’autre côté du fleuve : les Négro-Mauritaniens restent hantés par les expulsions massives vers le Sénégal

Trente années se sont écoulées depuis que des milliers de Mauritaniens ont été expulsés de chez eux et contraints de traverser le fleuve Sénégal par le gouvernement arabe

Mariame Dia ne connaît pas son âge mais ses yeux fatigués en ont vu assez pour une vie entière.

Les visages des policiers qui l’ont expulsée de chez elle. Les regards désespérés de ses enfants alors qu’ils étaient contraints de traverser le fleuve en bateau. Ils ont versé des larmes pour les frères et sœurs qu’elle a été forcée de laisser derrière elle en Mauritanie.

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Pour la majorité des Arabo-berbères mauritaniens, l’unité musulmane ne doit pas inclure leurs frères et sœurs noirs.

Cela s’explique par leur perception, ancrée dans leur culture, qui considère  que les Noirs sont prédestinés à l’esclavage et qui les empêche d’accorder  aux Negro africains de Mauritanie le traitement juste et adéquat auquel, ils ont droit de par la loi islamique. Un excellent exemple de cette situation est celui que constituent les termes de ce constat de vente d’une esclave musulmane noire  nommée Koumba Mint  Sghair et de sa fille Kneiba en 1992. En voici le contenu, traduit de l’arabe

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Soutien aux prisonniers politiques de Lixeiba

Nos camarades de Lixeiba sont arbitrairement détenus dans des conditions effroyables depuis le deux juillet 2019 pour avoir osé dénoncer le coup de force électoral qui a propulsé le Général Ghazouani au rang de chef de l’Etat. Face au cynisme et à l’indifférence constante et totale des autorités, ils ont entamé  le 9 octobre une grève de la faim. Par cet acte courageux mais hautement risqué, ils ont conscience de mettre en danger leur santé  et leur vie.

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Un exposé sommaire des violations et des violences de l’Etat raciste mauritanien de 1986 à nos jours

Au moment où, en Afrique et ailleurs, la démocratie  progressait, où des peuples s’affranchissaient péniblement de la domination et de l´intolérance, la Mauritanie sombrait. Loin des avancées démocratiques, ce pays développait un système pernicieux fondé sur la ségrégation raciale, la confiscation de l’Etat, à travers tous ses rouages (Administration, Armée, Ecole, Médias etc…) au profit exclusif de la  communauté dominante. Etait simultanément conduite une politique systématique d’exclusion des citoyens Négro-africains, communément baptisée « dénigrification » du pays. Etaient également entretenus un système et des pratiques esclavagistes visant plus spécifiquement nos concitoyens Haratines (Arabes culturellement mais Noirs).

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Mauritanie : Vague d’arrestations pour briser la contestation post électorale

 

 

 

 

 

 

 

Des personnalités de l’opposition ont été détenues une semaine et l’accès à Internet bloqué

(Tunis) – Les autorités mauritaniennes ont détenu au moins trois personnalités de l’opposition sans chef d’accusation, manifestement dans le cadre d’efforts visant à étouffer la contestation du résultat de l’élection présidentielle du 22 juin, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Les autorités ont également bloqué Internet et arrêté des dizaines de militants de l’opposition.

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Arrestations de noirs en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autorités affirment avoir arrêté des « étrangers » qui voulaient déstabiliser le pays. L’opposition et les défenseurs des droits humains affirment qu’il s’agit de Négro-Mauritaniens et parlent de « racisme ».

Au moins une centaine de personnes ont été arrêtées depuis le début de la semaine en marge des manifestations qui se sont tenues à travers la Mauritanie. Les autorités affirment qu’il s’agit surtout d' »étrangers » qui se seraient associés à la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle.

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Mauritanie: les veuves du passif humanitaire de 1989 réclament toujours justice

 

 

 

 

 

 

 

« Le plus important c’est le jugement des responsables de ces crimes » (Maimouna Alpha Sy, secrétaire générale du Collectif des veuves)

En 1989, les troubles frontaliers entre la Mauritanie et le Sénégal ont entrainé le déplacement de nombreux mauritaniens. 30 ans après, ce sujet s’est imposé durant la campagne pour la présidentielle.

Maimouna Alpha Sy, 60 ans, est la veuve de Baba Baydi Alassane, lieutenant des douanes, arrêté le 26 novembre 1990 et tué le 27 à la brigade de gendarmerie du quartier Cansado de  Nouadhibou.

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