Nous voulons livrer, ici, une revue et un aperçu des rapports entre Discriminations et Réforme foncière en Mauritanie tels que nous les percevons, à travers notre lecture des textes et des événements relatifs à la problématique du foncier en Mauritanie.
A Kaédi, le nom de Doudou Bal est associé à la ville et à sa jeunesse, à l’Ecole Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricoles (ENFVA) fleuron des cadres ruraux de la Mauritanie du temps de sa splendeur. Ingénieur des Eaux et Forêts, le premier en Mauritanie avec le grade de colonel, et professeur à l’ENFVA, s’est naturellement vers lui que notre choix s’est porté pour la présentation de la conférence sur la désertification lors du Séminaire d’Etude et de Réflexion des jeunes de Kaédi (SERJK) qui s’est tenu du 22 au 31 août 1984. Une conférence qui a marqué les esprits par son contenu savant et la pédagogie qui a permis aux très nombreux participants venus de toute la région du Gorgol et des régions limitrophes de s’approprier leur milieu naturel. Avec le recul, on peut raisonnablement penser que notre regretté Doudou Bal est un/le pionnier de la défense de l’environnement et de l’écologie en Mauritanie.
L’armée mauritanienne, ces unités spéciales déployées dans la vallée pour surveiller ses frontières sud notamment contre toute infiltration en relation avec la Covid-19, s’est souvent vantée d’avoir l’expertise dans la lutte contre les trafics de tous genres. Depuis plusieurs années, elle est engagée dans différents couloirs dans le nord et l’est du pays ou sévissent groupes terroristes et trafiquants de tous genres.
La première grande victoire pour la réconciliation nationale sera celle de la vérité, de la requalification des faits. Pour y parvenir, Il est indispensable d’utiliser, en toute circonstance, les mots qui conviennent pour désigner les maux causés au risque de tomber dans le négationnisme et l’impunité. Il n’existe pas de période de soldes pour un disparu. On ne solde pas les mots et les morts.
La Mauritanie accède à l’indépendance le 28 novembre 1960; son armée est le produit du transfert des militaires de l’armée coloniale issus des effectifs de l’AOF.
Depuis 1960 ces cadres étaient formés dans les grandes écoles Françaises et Africaines jusqu’a 1976 date de l’ouverture de l’école militaire interarmes d’Atar. Héritage de l’armée coloniale, ses statuts, son règlement sa discipline étaient de rigueur et ne souffraient pas de différences ethniques, raciales ou tribales. Les fonctions de commandements et de responsabilités étaient attribuées selon la compétence, le mérite. C’est ainsi que des cadres noirs ont occupé d’importants postes dans la hiérarchie militaire. Servir avec loyauté et dévouement était la devise.
Lieutenant Oumar OULD Beibacar, geôlier à la prison mouroir de Walata. Aujourd’hui, Colonel de l’armée mauritanienne à la retraite .
Oumar Ould Beibacar a été très prolixe depuis 2015, (pourquoi ce long silence ?) en nous inondant d’écrits truffés de contre-vérités et de malveillances. Je me suis intéressé à ces écrits du premier au dernier en date.
Je ne peux me retenir de vous faire partager une de ces contradictions sur le « manifeste du négro-mauritanien opprimé… » dans deux (2) de ses textes, le premier et le dernier.
Voici ce qu’il écrivait, à ce propos, dans son premier texte, avec un focus en gras sur les éléments déterminants : « Petite notion sur les FLAM » publié sur Cridem le 19 août 2015 à 13 h14, qui nous faisait découvrir Ould Beibacar :
Les mauvaises manières ont la vie dure. A peine éteints les lampions de la campagne électorale, le régime militaire, fidèle à lui-même, redevient ce qu’il n’a jamais cessé d’être : raciste, tribaliste, corrompu, génocidaire, négrophobe obsessionnel et sans frontières. La machine infernale est, une fois de plus, lancée.
Le racisme d’Etat, les exclusions normalisées et les pratiques politiques décadentes ont rendu possible une chose vis-à-vis de laquelle nombre de Mauritaniens avaient jusqu’à présent une aversion sans borne : la communautarisation de l’espace et des engagements politiques. Si cette créature hideuse, dont nous ne connaissons que trop bien la puissance de destruction, est à combattre dans les espaces publics et dans l’intimité des familles, il convient pourtant, pour nous qui vivons un moment exceptionnel de re-mobilisation politique généralisée, de ne point ranger les candidatures de Biram Dah et de Kane Hamidou Baba dans la rubrique de ces communautarismes (harratine, peule, soninké, wolof…) néfastes à décapiter.
Des sources indépendantes font état de la captation systématique de l’Etat par des hommes d’affaires et commerçants originaires de l’Est du pays, région d’origine du candidat du pouvoir, le général Mohamed Ould Ghazouani.
Ces hommes d’affaires auraient injecté des sommes colossales d’argent pour faire passer ce dernier qui aurait engagé la reconnaissance de dettes.