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Monsieur BÂ Mamadou Sidi, Président des FLAM, dans une interview exclusive accordée au journal Le Calame

‘’La gestion du passif humanitaire par le pouvoir actuel : désastreuse et injuste’’

 

 

Les mauritaniens s’apprêtent à célébrer le 57e anniversaire de leur pays. La cérémonie officielle se déroulera à Kaédi, capitale régionale du Gorgol. Quelle signification donnez-vous au choix de cette ville qui avait abrité la prière aux morts, organisée, le 25 mars 2009, consacrées aux victimes des exactions commises dans les casernes contre les militaires négro-mauritaniens, pendant les années 90 -91? 

Bâ Mamadou Sidi : Tout d’abord, Je tiens à vous remercier d’avoir bien voulu m’accorder cette interview. Ce geste qui me va droit au cœur, confirme encore l’objectivité et l’indépendance de votre journal et me permet de clarifier la ligne politico-idéologique des Forces de Libérations Africaines de Mauritanie.

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Mauritanie: la nécessite d’identifier et de punir les responsables

Colonel Maaouiya OULD Sid’Ahmad Taya, Président de la république islamique de Mauritanie de 1984 à 2005. un génocidaire en liberté

  Aujourd’hui en fuite au Qatar, il est le premier responsable du génocide contre les Noirs mauritaniens.

Human Rights Watch/Africa estime que les auteurs de ces violations intolérables des droits de l’homme doivent être tenus redevables de leurs crimes; il appartient aux gouvernements d’identifier et de sanctionner les responsables d’abus, que les auteurs soient ou non des cadres de l’administration, des militaires, des forces anti-gouvernementales, ou d’autres individus.

 

En dépit de nombreuses preuves liant directement des cadres de l’administration aux violations des droits de l’homme dont ont été victimes les groupes ethniques noirs, le gouvernement mauritanien refuse de reconnaître toute responsabilité ou d’autoriser quelconque enquête indépendante sur ces exactions. Afin d’assurer l’impunité des responsables de ces violations et de bloquer toute tentative tendant à les identifier et les punir, une amnistie fut décrétée en juin 1993 couvrant tous les crimes commis par les forces armées et les services de sécurité entre avril 1989 et avril 1992. Ce n’est pas un hasard si cette période correspond au plus fort de la répression contre les Noirs mauritaniens, avec notamment le massacre de 500 à 600 Négro-africains en 1990-91. Human Rights Watch/Africa estime que les auteurs de ces violations intolérables des droits de l’homme doivent être tenus redevables de leurs crimes; il appartient aux gouvernements d’identifier et de sanctionner les responsables d’abus, que les auteurs soient ou non des cadres de l’administration, des militaires, des forces anti-gouvernemental es, ou d’autres individus. Human Rights Watch/Africa s’oppose à toute loi dont le but serait de permettre aux auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme d’éviter de répondre de leurs crimes et d’échapper tant aux poursuites civiles pour dommages et intérêts qu’aux poursuites et condamnations pénales.

L’obligation d’enquêter sur les violations flagrantes des droits de l’homme et de punir les responsables de ces abus est clairement établie par le droit international. On trouve des exemples de ce principe dans la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui établit clairement l’obligation d’amener les auteurs de tortures devant la justice, ainsi que dans la Déclaration universelle des droits de l’homme qui oblige les Etats à mettre en place des recours effectifs contre ces abus. La combinaison de toutes ces dispositions est considérée comme ayant créé pour les Etats l’obligation d’enquêter sur les violations flagrantes des droits de l’homme et de punir leurs auteurs. La Mauritanie est également liée par les traités internationaux qu’elle a ratifiés, notamment par la Convention relative à l’esclavage de 1926.

Les réfugiés mauritaniens, eux-aussi, exigent que les auteurs des violations des droits de l’homme menées contre les Noirs soient jugés. « Ce qui s’est passé [en Mauritanie] ne doit pas se reproduire », expliqua un réfugié de Sélibaby. « Il doit y avoir un changement radical et profond. Mais dans les conditions actuelles, je ne peux pas rentrer » (2). Le même point de vue a été exprimé de manière encore plus véhémente par la veuve de l’un des soldats tués lors du massacre de 1991. « Les choses matérielles, c’est secondaire », dit-elle. « Ce qui importe le plus, c’est que justice soit faite » (3).

source: Rapport de HRW que vous pouvez consulté integralement à la rubrique HRW .

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Lieutenant Mansour KANE, rescapé d’Inal raconte l’horreur de ce camp de la mort

 

Dans le cadre de la poursuite de sa campagne de nettoyage ethnique, le régime raciste beydane de Mauritanie procède en cette année 1990 à l’arrestation de plusieurs milliers d’officiers, sous-officiers et soldats noirs mauritaniens. Il est alors crée un peu partout dans le pays des camps où seront commis les pires atrocités contre ces militaires noirs qui n’ont commis aucun crime.le lieutenant Mansour KANE comme plusieurs de ses camarades d’armes est envoyé à Inal (dans le Nord du pays) un camp que dirigerait le colonel sanguinaire Haratine du nom de Sid’Ahmed Ould BOILIL. Plus de 520 militaires noirs mauritaniens seront sauvagement assassinés. Des massacres génocidaires commis au nom de « l’arabité » de la Mauritanie Ce rescapé du camp de la mort nous raconte ici l’honneur, la cruauté du système beydane
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Boghé : le chef du centre d’enrôlement fait torturer un citoyen

 

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Ce jour 3 janvier 2018, mon frère Daha Alassane Diop, accompagné de son épouse se rend au centre d’accueil des citoyens de Boghé pour « enrôler » cette dernière.
Après avoir fourni tous les documents nécessaires pour cette opération, le chef du centre, Monsieur Mohamed Moustapha Saleck Sid’Ahmed opposa un refus catégorique à cet enrôlement et exige l’acte de naissance original d’Adama Abdel Aziz, épouse de mon frère.

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Macky Sall: « L’ Afrique doit se dresser contre toutes dérives racistes, xénophobes et négationnistes»

Le président de la République Macky Sall a procédé ce jeudi à l’ouverture du premier sommet sur la paix et la sécurité à Diamniadio. Une rencontre initiée par la Fédération pour la paix universelle (Fpu) du docteur Hack Ja Han Moon pour discuter pendant deux jours de la paix et de la sécurité dans le monde.

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Le concept « Système beydane  »

L’introduction du concept «Système Beydan » dans notre discours politique a suscité beaucoup de polémique. Cela nous a valu des invectives de tous ordres, la foudre de nos adversaires, et suscité l’indignation chez d’autres. En vérité, par «Système Beydan» nous entendions un certain nombre de mécanismes dont l’action conjuguée vise à l’exclusion du Noir mauritanien de toute la vie publique en consacrant l’hégémonie politique, économique et culturelle des Arabo-berbères. Avec ce système, l’Etat a cessé d’être au service de tous. En ce sens, il est l’équivalent du concept «racisme d’Etat».

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Mamoudou Touré : itinéraire de l’économiste « des deux rives »

 

Il a occupé les plus hautes fonctions économiques internationales, a été ministre de la République et ambassadeur de la Mauritanie à Paris. Tout ceci et entre autres étapes de la vie de Mamoudou Touré résumé dans un ouvrage écrit par les journalistes Mamoudou Ibra Kane et El Hadji Kassé.

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Le retour du refoulé ? par Tijane Bal

 

 

 

 

 

Détonateur ou amplificateur ? L’ethnicisation croissante, durant la période récente, du débat public sénégalais est indéniable. D’aucuns pensent que l’élection de Macky Sall y a, dans une large mesure, contribué.

Inhabituel et alarmant

Avec talent, le Président Senghor avait installé l’idée que son pays était la patrie du Jom (dignité) , de la Kersa (pudeur) et de la teranga (sociabilité). La Teranga peut également s’entendre de l’hospitalité ou du vivre ensemble. Le triptyque tenait lieu de devise officieuse à côté de la très officielle « Un peuple, Un but, Une foi ». Le message fédérateur, en filigrane de toutes ces expressions, est aujourd’hui entamé. Pas au point d’attenter à la cohésion du pays. Lequel peut encore se prévaloir d’être un modèle pour le continent. Et ce d’autant plus que l’irrédentisme casamançais semble en veilleuse. Des lecteurs sénégalais sourcilleux pourraient d’ailleurs objecter au signataire de ces lignes qu’ils n’ont pas à recevoir de leçons de cohabitation venant de ce côté-ci du fleuve. N’empêche.

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