« Carnage » et épuration de la fonction publique : Les Négro-africains, victimes.

Les discriminations visant les communautés négro-africaines de Mauritanie ne sont pas nouvelles. Socle du système politique, elles sont multiformes et revêtent un caractère systémique. Tous les segments de la vie publique sont touchés. Les changements de régimes ne font que les exacerber. Le pouvoir du Général Ghazouani accentue cruellement la pente observée depuis de nombreuses années. Comme le Manifeste de 1986 l’avait démontré, une action planifiée d’épuration de l’administration et de tous les rouages de l’Etat des citoyens négro-africains est en cours.

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Mauritanie, une société obsédée par la couleur de peau

 

Tiphaine Gosse. — Âniers acheminant des bidons d’eau potable dans les quartiers pauvres. Nouakchott, novembre 2016 www.tiphainegosse.com

Pays pauvre, la Mauritanie se distingue de ses voisins du Sahel confrontés à la violence de groupes armés djihadistes, mais elle reste minée par les divisions ethniques et la hiérarchie selon la couleur de peau. Dans un contexte social tendu, la jeunesse trouve refuge dans la foi et dans la musique.

«La Mauritanie, c’est du pur racisme ! Tout le monde le sait, mais personne n’en parle, c’est interdit ! » Ibrahim, Abdallah, Mohamed, Amadou et Ahmed, à peine 20 ans, sont assis en rond sur des chaises bancales installées dans la rue devant la maison de la tante d’Ibrahim, autour d’une petite bouteille de gaz posée sur la terre battue. Amis depuis l’enfance, ils ont donné un nom à leur joyeuse bande : Free like a bird (« libres comme un oiseau »). Ici, à Basra, quartier périphérique de Nouakchott, loin des avenues cossues du centre-ville de la capitale, aucune rue n’est goudronnée, et toutes les habitations semblent bâties sur du sable.

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Ces corps basanés qui troublent toujours

Comment ces paroles furent-elles possibles ? L’un est médecin, l’autre chercheur. Deux professions auxquelles nous sommes redevables tout le temps, et en ce moment en toute conscience. Surtout, deux métiers de curiosité et d’intelligence. Sans doute ont-ils, depuis cette ahurissante conversation télévisée, compté les jours ? Ces choses-là moussent puis s’éteignent au bout de quelques éditions en continu, chassées par une autre actualité ou une autre indignation, même s’il leur arrive de traîner encore un peu dans la nébuleuse numérique de la colère et du persiflage. C’est la ronde des faits divers et des dérapages, l’un suit l’autre au rythme où circulent les émerveillements et les scandales.

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Ely OULD Mohamed VALL échappe à la justice des Hommes

Depuis l’annonce de la mort d’Ely Ould Mohamed Vall, vendredi 5 mai 2017, nombre de journaux internationaux rivalisent d’ingéniosité sélective pour ne le présenter que comme un démocrate.

Tandis que Saleh Ould Hennena, porte – parole du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), faisant écho à cela, déclare ceci à l’AFP : « la disparition du président Ely Ould Mohamed Vall est une grande perte pour la Mauritanie et pour l’opposition démocratique » (Le Monde du 09/05/2017).

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Non à l’oubli. 1989-2020 : 31e anniversaire des déportations massives de populations négro-africaines

Il y a 31 ans, sous la houlette du  génocidaire Moawiya Ould Sid’Ahmed Taya, alors Chef de l’Etat, et de son cruel sbire, le sinistre ministre de la sécurité  Gabriel Cymper, le Système beydane exécutait son plan d’épuration de la Mauritanie de sa composante négro-africaine. La « dénégrification » souhaitée de longue date par les franges les plus extrémistes de la composante arabe du pays se concrétisait. Le mois d’avril marqua le début de meurtres de masse soigneusement  organisés,  ciblant les populations noires du pays tout particulièrement dans le Sud.

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Déclaration des Flam : solidaires face au coronavirus

La planète est secouée par la pandémie du Covid-19. Notre pays n’est pas épargné. L’ampleur de la propagation de la maladie appelle un engagement humain et matériel considérable. La mobilisation à cette occasion de nos personnels de santé mérite notre admiration et notre soutien. Les pouvoirs publics ont un rôle majeur d’impulsion et de supervision à jouer. Si la maladie frappe indistinctement, les franges déjà fragilisées de  nos communautés, pourraient en payer le prix le plus élevé. Elles méritent donc un soutien accru.

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Mon hommage à Cheikh Oumar BA par Salif BA

Depuis ce coup de tonnerre  du 26/03/2020 annonçant la fin de vie de notre frère et camarade de lutte Cheikh Oumar BA  je suis inconsolable. Ma tristesse est immense, mon espoir dans le combat que nous menons contre l’injustice en Mauritanie est assombri. Car la Mauritanie, le Fouta, l’Afrique a perdu un illustre fils, un sachant sur le plan politique et culturel sur des mutations que nous devrions opérer pour avoir des lendemains meilleurs que ce que nous vivons aujourd’hui. Ecoutons et réécoutons ses poèmes (jime) en pulaar qui sont pleins d’enseignements et de sagesse.

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Au revoir l’ami, par Tijane BAL

 

 

 

 

 

 

« On peut se préparer à la fin. Pas au chagrin». A présent, je crois avoir compris en quoi. Nous étions quelques-uns à pressentir le pire espérant qu’il serait déjoué. Le pire est hélas advenu ce funeste 26 mars. Un « jour de tristesse». «Ton» président, M. Ba Mamadou Sidi, ne pouvait mieux dire. «Ton» parce que je sais à quel point tu t’es et à quel point tu es identifié au mouvement auquel tu as concédé une large part de ta vie. Les FLAM ont grandi avec toi.

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 Cheikh Oumar Ba (1956- 2020) :  une vie de combat

Oui, je suis membre des FLAM depuis leur création. Comme je réside en France, mon comité de base se trouve ici, dans la région parisienne. Ce comité de base s’appelle Tafsiiru JIGGO. Donc, je milite dans la Section Europe de l’Ouest.
Je suis né le 06 janvier 1956 à Boghé DOW, dans le Fuuta mauritanien. Je suis le fils d’un marabout coranique qui, fut mon maitre dans ce domaine.

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