L’implantation du français en Mauritanie: contribution transmise par Ciré BA -Historien-chercheur

Les Français n’ont pas attendu la pénétration officielle de 1901 pour fonder des écoles en Mauritanie. La première école fut créée en 1898, à Kaédi….

Langue superposée dont l’implantation est étroitement dépendante du fait colonial, la diffusion du français fut, en Mauritanie, plus qu’ailleurs en Afrique Occidentale, confiée à la seule institution scolaire dans le cadre d’une politique linguistique qui,  » assimilationniste  » ou  » assimilatrice  » dans les textes, se révéla beaucoup plus pragmatique dans la réalité et s’adapta à la personnalité linguistique des colonisés.

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« Témoignages inédits sur la Mauritanie d’avant l’indépendance », Ibrahima Abou SALL (Novembre, décembre 1995)

 

 

DEBATS

(Débats faisant suite aux interventions de MM. MESSMER[1], LE BORGNE[2], CHEVANCE[3] et GASTON[4]: Un mois après le colloque, sur la demande de M. François BESLAY, le Secrétaire de l’Association des Amis de la Mauritanie, j’ai rédigé mes interventions que je lui ai envoyées pour une publication dans les actes du colloque. Dans le document qui a été publié, la direction de l’association n’a pas daigné intégrer ce texte. Elle a publié, par contre, dans ces actes des propos déformés. Et pourtant, les communications et les débats avaient été enregistrés).

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L’épopée de Samba Guéladio Diégui du Fouta Toro : un récit entre mythe et histoire

 

Les relations qui lient l’épopée à l’histoire et au mythe sont d’une complexité qui apparaît plus nettement dans la sphère africaine où ces notions sont parfois itératives et redondantes. L’épopée, en effet, y est perçue comme le véritable récit de la mémoire collective ; des faits que certains considèrent comme mythiques appartiennent ici à la réalité.
Cependant, tous les éléments de l’épopée appartiennent-ils à la réalité historique ? N’y a-t-il pas une césure entre la réalité du récit épique et celle de l’histoire réelle ?

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Coly Tenguella BA par M. Amadou Bal BA

Koly Tenguella BA est un véritable personnage de légende autour duquel ont été brodés divers mythes. Les sources arabes, portugaises, françaises et ou issues des traditions orales sont parfois divergentes sur les causes de son départ du Mali, sur l’itinéraire (Guinée, Gambie) qu’il a emprunté pour arriver au Fouta-Toro et même sur ses origines ethniques. On s’accorde à dire que Coly Tenguella  est le fils du roi des Peuls de Kingui battu et tué en 1512 par le frère de Askia Mohamed, appelé Amar. Coly, qui était momentanément absent, prend la décision de se rendre au Sénégal.

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« Les Maures veulent se rallier au Maroc parce qu’ils ne veulent pas être commandés par des Noirs »

Monsieur le Rédacteur en chef, Je viens de lire dans votre n° 334 du 21 au 27 avril 1958, un article qui m’a vivement frappé. En effet rien que le titre de cet article « Les Maures veulent se rallier au Maroc parce qu’ils ne veulent pas être commandés par des Noirs » suffit pour solliciter l’attention de tous les Noirs d’A.O.F.

Que dire donc de ceux qui peuvent prétendre au titre de principaux intéressés : les riverains du Fleuve Sénégal, qu’ils soient Oualo-Oualos, Toucouleurs, Sarakollés ou Khassonkés ! Je me suis permis de vous écrire justement au titre de Riverain de Sénégal pour vous soumettre ici une foule de considérations plus de suggestions concrètes qu’éveille en moi votre article et son titre singulièrement … accrochant ! Tout d’abord il me plairait de savoir si votre assertion qui veut que les Maures s’en vont vers le Maroc parce qu’ils ne veulent pas être commandés par des noirs est une hypothèse que vous avancez ou plus simplement une information solide puisée à la source.

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Comment les Français ont réellement conquis les pays Maures : la pacification française bénie par les chefs maures du Trarza, de l’Adrar , du Brakna etc.

La dernière idée des révisionnistes qui tiennent l’esprit d’Aziz, est d’inspirer au peuple fanatisé qu’il faut réécrire l’histoire de la colonisation et surtout de la résistance car elle aurait été altérée par le colon. Dans tout autre pays que le nôtre,ce serait légitime pour éviter la propagande du vainqueur. Hélas chez nous il n’y a pas vraiment eu de vainqueurs car il n’y a pas vraiment eu de résistance…

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Histoire des Waalo-Waalo

 

D’après les historiens et scientifiques, comme Cheikh Anta Diop, Aboubacry Moussa Lam ou encore Théophile Obenga, les Wolofs (comme la plupart des ethnies d’Afrique) seraient originaires de la vallée du Nil (l’actuelle Égypte).

Selon eux, les traces les plus anciennes d’une culture, surtout en ce qui concerne la langue et les principes religieux et culturel dont les Wolofs ont hérité, remonteraient à l’époque de l’Égypte pharaonique, aussi bien en Basse-Égypte qu’en Haute-Égypte.

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Alpha Oumar Thierno Baila : Chef d’Etat-major Général de l’armée d’El Hadj Oumar Al Foutiyou (que Allâh l’agrée)

Alpha Oumar Thierno Baila est un illustre général de l’armée omarienne

Un général, mais aussi un homonyme de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, qui a tout donné au jihâd ou guerre sainte (1846-1864) disparu onze mois avant son homonyme en mars 1863. C’était l’un des guerriers, un compagnon de la première heure au jihâd avec El hadj Omar Tall. « Alpha était un général d’armée, un combattant intrépide, animé d’un sens élevé du sacrifice, d’un courage téméraire d’une fine connaissance des hommes, d’un humanisme éclairé, marqué de pudeur, d’ascétisme de scrupule, de sincérité et de vérité », affirme le professeur Iba Der Thiam qui ajoute : « Elhadj Omar Tall a eu la chance de bénéficier du compagnonnage d’Alpha Oumar Thierno Bailla Wane ».

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Elimane Boubacar Kane : « Un Patriarche éclairé et fédérateur en Islam »

 

Elimane Boubacar KANE est né en 1721 à Tichikel, près de R’Kiz (Mauritanie, Kadiar en Pulaar); il est décédé en mars 1851 à Dimat (Dialmath, Sénégal). Son exceptionnelle longévité, 130 ans selon les sources traditionnelles, fait de lui le témoin du début de la domination coloniale sur la partie occidentale de notre continent.
Considéré au début du XIXe siècle comme « le plus puissant de la Nigritie » (cf. Baudin, Schmaltz et Madina Ly Tall), il fut un grand rénovateur, pour avoir été l’un des sept disciples du foyer du Cadi Amar Fall de Pire Sagnokhor, qui pensèrent et organisèrent l’avènement de l’almamyat du Fouta Toro (1776 – 1881) contre le joug d’une monarchie « denyanke » fortement liée à la traite négrière.

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Une page de notre histoire: Les révoltes politico-religieuses anticoloniales (1906 – 1909) Gidimaxa (1906 – 1908) par Ibrahima Abou SAL

 

Rappelons aussi que, durant la période comprise entre 1896 et 1905, l’administration coloniale avait été représentée exclusivement par la chefferie de province. Nous connaissons déjà les circonstances dans lesquelles celle-ci fut supprimée, avec la révocation de Gujaa Baccili. Au Gidimaxa, le système de l’administration directe ne posait pas de problèmes majeurs tant qu’il s’agissait seulement des populations sédentaires. La surveillance des villages n’exigeait pas de contraintes policières importantes à cause de la petite superficie de la province.

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