Hommage à Ba Alassane Oumar Par Ibirahiima Abu Sal -Historien-chercheur-rescapé de la prison de Walata

Le jeudi 26 août 1988 à 15h 05 mn est décédé le Maréchal de Logis chef de la Gendarmerie Alasan Umar Bah dans la grande salle de la prison mouroir de Wâlata où étaient parqués des FulBe et des Wolof de la mouvance nationaliste qui lutte contre l’hégémonie et le racisme des Arabes en Mauritanie.

«Laa i laaha illallaah, AlasanUmar yehiii» («Laa ilaaha illallaah , Alasan Umar est parti») a crié une voix. Tout le monde s’est précipité, certains en récitant des versets du Qoran, près du corps qui venait de rendre son dernier souffle après avoir protesté de sa dernière plainte.

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Liste des tortionnaires et criminels de l’armée mauritanienne

Cette liste fut établie en juin 1991 par des militaires libérés les 16 et 17 avril de cette même année. Ils sont les rescapés des massacres racistes organisés de novembre 1990 à Janvier 1991 par le Système ethno-fasciste de Mauritanie et son régime sanguinaire dirigé par le Colonel MAOUYA OULD SID’AHMED TAYA. Les tortionnaires concernés dans cette liste sont toujours actifs dans l’Armée Nationale, la Gendarmerie, la Garde Nationale et la Police. Seules ont changé leurs grades et les fonctions qu’ils occupaient à l’époque dans les lieux où ils ont perpétré leurs crimes.

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Le 4 septembre 1986 : arrestations de cadres et intellectuels noirs mauritaniens

Le 4 septembre 1986, le régime raciste mauritanien procéda à une série d’arrestations d’intellectuels et de cadres noirs mauritaniens qui avaient publié en juin de la même année,  un document intitulé «Le Manifeste du Négro mauritanien opprimé. De la guerre civile à la lutte de libération nationale». Un document dans lequel ils dénonçaient la politique de discrimination raciale et culturelle en faveur de l’arabisation, la politique d’exclusion ethnique dont la Communauté noire (Bamana, Fulbe, Sooninko et Wolof) fait l’objet depuis l’indépendance de la Mauritanie en 1960.

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Novembre 1987 : Quand le MND demandait l’exécution  des lieutenants Ba Seydi, Sy Saidou et Sarr Amadou

 Le  22 octobre 1987, une vague d’arrestations sans précédent s’est abattue sur les éléments noirs des forces armées mauritaniennes. Plusieurs officiers, sous-officiers et soldats noirs mauritaniens  sont arrêtés et sauvagement torturés. Le pouvoir raciste et génocidaire du colonel  Maouiya OULD Sid’Ahmed Taya saisit le prétexte d’une tentative de coup d’état sans début d’exécution pour entamer la plus cruelle entreprise de dénigrification des éléments noirs mauritaniens au sein des forces armées.

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Avril 1989:coup d’envoi des déportations de Négro-Mauritaniens par l’Etat: Témoignages de Mme Habsa BANOR SALL

Au mois d’avril 1989, des centaines de noirs sont massacrés à Nouakchott, Nouadhibou et dans plusieurs autres localités mauritaniennes, avec la complicité des plus hautes autorités de l’état. Dans la foulée de ces pogroms anti-Noirs, le pouvoir Beydane procédait à l’épuration de l’administration et de ces entreprises publiques de leurs éléments Noirs, à l’arrestation et à l’exécution de dizaines de Négro-africains et leur déportation. Mme Habsa BANOR SALL fait partie de ces milliers de Noirs mauritaniens déportés vers le Sénégal.

Source vidéo: Avenir Vivable

Témoignage d’un rescapé du génocide :  »La mort ne voulait pas de moi »

Il avait le visage sombre, sans expression, sans vie, peut-être á cause de ses yeux presque éteints. Un instant seulement il s´est animé, en sortant une liasse de papiers de sa serviette, qu´il m´a tendue. Il y en avait des pages et des pages photocopiées, où s´alignaient des noms, des grades, des lieux, des dates….

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Prison-mouroir de Walata : La nuit infernale des 22, le 22 mars 1988

II était 22 heures ou 23 heures ce 22 mars 1988. La nuit était calme. Les détenus restés dans la salle, malgré la fatigue et le sommeil ne purent dormir. Ils étaient angoisses et se posaient mille et une questions sur le sort de leurs 22 camarades quand, soudain, plusieurs cris de douleurs, tels un coup de tonnerre dans un ciel Serein, vinrent oppresser ce calme et cette tranquillité nocturnes. Ces cris dont 1’echo était amplifié par la nuit devenaient de plus en plus forts. Ils émanaient de plusieurs personnes et semblaient provenir du côté Est du fort. II n’y avait pas de doute possible : nos 22 camarades étaient soumis à une véritable séance de torture en guise de punition pour leurs cadenas cassés.

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Nouveau témoignage accablant contre le tortionnaire Ghali Ould Soufi

 

 

 

 

 

 

Monsieur Kane Ibrahima Amadou, ex-brigadier de la Garde nationale mauritanienne, ancien prisonnier au fort de Oualata, « rescapé du mouroir de Oualata » selon ses propres termes, a tenu à témoigner sur « 28.Com » des conditions d’incarcération, des tortures et mauvais traitements qui lui furent infligés ainsi qu’à à ses co-détenus par celui qu’il nomme le « génocidaire». L’ex brigadier se dit prêt à toute confrontation avec son ex gêolier. Le texte ci-dessous est une traduction d’un témoignage réalisé initialement en langue Pulaar.

Je m’appelle Kane Ibrahima Mamadou, ex brigadier de la Garde nationale, rescapé du mouroir de Oualata. J’appartiens à la première promotion des sous-officiers de la Garde nationale, corps que j’ai intégré le 1er octobre 1981.

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Ghaly  Ould SOUFI : le lieutenant « flingueur », un tortionnaire en liberté

«… Je m’en fous, celui qui décorne je le flingue et je rends  compte qu’il est mort de diarrhée ». C’est le lieutenant Ghaly, nouveau patron du fort qui parle. II s’adresse a un groupe de détenus. Et c’est pendant ses tout premiers jours au fort. Des énormités de  cette facture-la, a base de cynisme, d’enfantillage ou de vulgarité, qui illustrent bien certains traits de sa personnalité, le lieutenant  Ghaly nous en fournira une bonne quantité. Presque quotidiennement, pendant tout le temps qu’il fera au fort. Cette sortie sadique et gratuite lui vaudra de la part de certains détenus le surnom de « Flingueur ».

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Génocide de 1989 : découverte du charnier de Wothie en 1992

En 1989, en pleine crise entre le Sénégal et la Mauritanie, le régime raciste mauritanien de Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, procède à une véritable politique d’extermination des populations noires mauritaniennes. Au bout du compte, plusieurs villages de la vallée du fleuve Sénégal seront vidés de leurs populations, déportées vers le Sénégal. Des centaines de villageois noirs mauritaniens seront sauvagement massacrés par les éléments beydanes de l’armée mauritanienne. Selon des témoignages recueillis, beaucoup de personnes ont été froidement abattues puis jetées dans des fosses communes quelque part dans la nature.

Selon des statistiques fournies par des organisations de défense des droits de l’Homme, comme Human Rights Watch, plus de 476 localités habitées par des populations à majorité halpularen, ont été touchées par cette campagne de terreur par l’armée de l’Apartheid mauritanien, 355 victimes recensées et 4 charniers découverts entre Wothie, Sorimalé, Wending et Teydoumal.

Source vidéo:Oumar LO via sa page Facebook et avec son aimable autorisation.

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