

Suite aux manifestations pacifiques des populations de Bahbaalɓe et Ɓogge dénonçant les pendaisons perpétrées dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 de plus d’une trentaine
de militaires tous haal pulaar issus de la communauté négro-mauritanienne, nous, Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) sommes indignées de l’attitude des autorités mauritaniennes. Une attitude qui montre encore, si besoin était, tout ce que notre mouvement a toujours dénoncé, c’est-à-dire la gouvernance « apartheid », raciale en Mauritanie perpétrée par le système beydaan en place.
Un système qui arme et encourage ses forces de l’ordre à arrêter violemment, voire tuer ses propres citoyens pour les empêcher de manifester pacifiquement
leur mécontentement. Ces arrestations occasionnant des blessures et des admissions à l’hôpital sans aucune prise en charge de l’état.
Nous sommes dans un pays de non droit où des citoyens sont toujours en garde à vue, bâillonnés et où la facilité d’arrestation d’un négro-mauritanien est simple comme de l’eau à boire.
Après avoir fermement condamné ces arrestations et ces violences, nous FLAM exigeons :
Enfin nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés et sommes de tout cœur avec eux et leurs familles.
La lutte continue.
Paris, le 30 novembre 2021
Le département de la communication des FLAM
Winnie Mandela, figure de la lutte anti-apartheid durant 25 ans, personnalité tempétueuse des townships d’Afrique du Sud et ancienne épouse de Nelson Mandela est décédée lundi 2 avril à l’âge de 81 ans.
C’est une vie tumultueuse. Celle d’une femme au nom symbole entre tous de lutte contre l’apartheid. Mais au prénom irrémédiablement entaché par une suite d’affaires et de scandales, sanctionnés à plusieurs reprises. De Winnie Mandela, née le 26 septembre 1936, décédée lundi 2 avril à Johannesburg à l’âge de 81 ans, on préfère d’abord retenir une histoire d’engagement.
Lire la suite « Winnie Mandela, mère insoumise de la nation sud-africaine »
Spoliations foncières: les FLAM appellent à la vigilance face aux promesses et aux illusions.
Quelle est en définitive la position du pouvoir ethno-racial mauritanien sur la question foncière et le devenir des terres des populations négro-africaines du sud ?
Le 29 mai, un ministre du gouvernement décrétait, sentencieux, qu’il n’était plus possible de « laisser ces terres sans valorisation» et affirmait que « les populations locales n’ont pas les moyens d’en tirer tout le potentiel». Le ministre n’avait d’yeux que pour le secteur privé allant jusqu’à avouer: « on a été tenté de faire venir des investisseurs internationaux sans le consentement des populations». Il s’agissait aussi de pallier la défaillance du secteur privé mauritanien qui a « essayé de venir en appoint». On escomptait le pire. Depuis quelques jours, les autorités veulent faire croire à un changement d’approche. Le 8 juin, une délégation de représentants de l’administration et d’«experts» s’est rendue dans la région du Gorgol dans le cadre d’un programme gouvernemental portant sur les modalités d’établissement des titres de propriété foncière et sur le rôle des structures locales en la matière. Le maire de la commune de Diowol s’est fait le porte-parole des pouvoirs publics pour promettre un assouplissement et une diversification des moyens de preuve dans l’établissement des titres fonciers. L’élu a également annoncé un renforcement du rôle des associations locales qui pourraient devenir des interlocutrices des services déconcentrés de l’Etat. L’avenir nous dira ce qu’il adviendra de ces engagements. En attendant, les FLAM invitent les populations et nos concitoyens à la plus grande prudence. Il s’agit de tirer les leçons des expériences précédentes et ce, dans des domaines aussi essentiels que l’enrôlement. N’oublions pas les obstacles persistants programmés et dressés par le pouvoir et ses nervis zélés pour faire barrage à l’enrôlement de citoyens négro-africains. Qui s’en étonnera ? L’enrôlement, véritable génocide biométrique, avait précisément pour objectif de dépouiller de leur citoyenneté cette catégorie de mauritaniens. Résultat des courses, nombreux sont aujourd’hui les Négro-mauritaniens privés de papiers d’identité et tout logiquement de tous autres titres de propriété. Ces parias ne seront évidemment pas en mesure de prouver qu’ils sont détenteurs d’un quelconque titre de propriété. Les pouvoirs publics prouveraient leur bonne foi en leur permettant de recouvrer leurs droits et en 1er lieu de leur droit spolié à la citoyenneté. Les FLAM exhortent tous nos compatriotes et tous les démocrates à porter une attention particulière au sort des Négro-africains déportés et privés depuis des décennies de tout, à commencer de documents d’identification. De quels moyens de preuve pourront-ils se prévaloir pour récupérer leurs terres qui leur ont été indument arrachées ?
Nous avons une trop grande expérience du pouvoir mauritanien, de son système discriminatoire et éliminationniste pour lui faire confiance. Nous appelons en conséquence nos compatriotes à la plus grande des vigilances face à des promesses qui pourraient déboucher sur des désillusions et un cauchemar. Ainsi les FLAM mettent en garde ces populations contre les pièges qu’on leur tend dans le seul but de s’accaparer du seul bien et combien vital qui leur reste.
Département de la communication des FLAM
Le 13/06/2021
Le pouvoir éliminationniste a choisi la presse sénégalaise pour s’autocélébrer et célébrer Ghazouani, l’artisan de l’effacement soft de la composante négro-africaine. Le choix d’un journal sénégalais relève de la psychanalyse, d’un cynisme assumé et du mépris ancré pour notre voisin.
Faut-il rappeler le sort peu enviable des ressortissants sénégalais en Mauritanie, boucs émissaires perpétuels?
Elimane Boubacar KANE est né en 1721 à Tichikel, près de R’Kiz (Mauritanie, Kadiar en Pulaar); il est décédé en mars 1851 à Dimat (Dialmath, Sénégal). Son exceptionnelle longévité, 130 ans selon les sources traditionnelles, fait de lui le témoin du début de la domination coloniale sur la partie occidentale de notre continent.
Considéré au début du XIXe siècle comme « le plus puissant de la Nigritie » (cf. Baudin, Schmaltz et Madina Ly Tall), il fut un grand rénovateur, pour avoir été l’un des sept disciples du foyer du Cadi Amar Fall de Pire Sagnokhor, qui pensèrent et organisèrent l’avènement de l’almamyat du Fouta Toro (1776 – 1881) contre le joug d’une monarchie « denyanke » fortement liée à la traite négrière.
Lire la suite « Elimane Boubacar Kane : « Un Patriarche éclairé et fédérateur en Islam » »
Voilà un mois que les mineurs de la Kediat (SNIM) sont en grève. Une grève suivie par près de 90 % des travailleurs. Et chaque jour, le mouvement et les négociations s’enlisent un peu plus. Les raisons de cet achoppement sont liées à l’attribution discriminatoire des primes et à la fuite en avant de la direction composée quasi-exclusivement d’Arabo-berbères qui jouent au pourrissement et cherchent à fissurer l’organisation des travailleurs.
Comme à son habitude, au lieu de trouver des solutions justes et idoines aux revendications légitimes des laborieux mineurs essentiellement noirs , d’examiner les doléances des grévistes, de respecter ses engagements et promesses comme l’attestent , le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz envoie ses Nègres de service pour démobiliser, fissurer le bloc des grévistes derrière leur syndicat.
Mauritanie : La société SNIM paralysée par une grève partielle
La grève partielle des employés de la SNIM aurait paralysé l’activité de la la Société Nationale Industrielle et Minière quatre heures durant.
« La grève a paralysé presqu’à 100% l’activité de la société durant quatre heures de temps», a confié à Alakhbar un responsable syndical.
Les employés grévistes protestaient contre l’arrêt de travail de 8 jours « imposé », à trois délégués du personnel,à savoir Ahmed Ould Aïbili, Mohamed Salem Ould Bijaar et Yaye Gaye.
ALAKHBAR, 28 janvier 2015
Les employés de la SNIM ont tenu, hier soir, un rassemblement, devant le local des délégués.Au cours de ce rassemblement qualifié de « défi » par les organisateurs, les délégués du personnel ont tour à tour rappelé les péripéties de leur mouvement « nous avons adressé des correspondances depuis 6 mois aux autorités de la SNIM, mais toujours sans réponse favorable, nous mettons l’entreprise devant sa responsabilité face à cette situation et de tout ce qui pourrait advenir », avertit KENEMé Demba, délégué CGTM.
Les intervenants ont dénoncé les manœuvres de harcèlement, d’intimidation, de tribalisme, de régionalisme de toutes sortes à l’égard des travailleurs.
« Après le débrayage du 28 janv. nous allons vers une grève ouverte, avant le débrayage de demain, nous n’acceptons aucune proposition de la SNIM, chers camarades vous n’avez que deux choix : l’entreprise marche sur vous ou vous recouvrez vos droits spoliés par des prévaricateurs », déclare Ahmed ould Aboily. Ce dernier a encore rappelé que trois délégués ont déjà reçu des mises à pied de 8 jours à partir de ce mercredi : Ahmed Salem ould Beichar service laboratoire(216) ;Yahya GAYE, HST et Ahmed Abeîlly, usine des Guelbs.
Points Chauds Online, 28 janvier 2015 :
Le sit-in des centaines de travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM) a été dispersé à gaz lacrymogène, vendredi à Zoueïrat dans le nord du pays.
Les forces de l’ordre ont ensuite instauré un périmètre de sécurité autour du site qui abritait la manifestation au centre de la ville.
Quelques heures plus tôt, l’un des trois trains de la société s’était immobilisé. L’équipage était en grève. Des bus ont été aussi envoyés sur les différents sites pour ramener les employés en ville.
Jeudi, les grévistes avaient accordé un délai de 48 heures à l’administration de la SNIM pour répondre à leurs revendications. “Mais l’administration à fait la sourde oreille”, a expliqué à Alakhbar Kénémé Demba Abderrahamane, un délégué des travailleurs.
Les grévistes réclament l’application de l’accord signé en mai 2014 qui prévoit une “hausse considérable” des salaires.
Ils exigent également le versement de prime de rendement estimée à 30% à chaque mois que la production atteigne un million 200 mille tonnes.
Les employés demandent encore une prime de motivation qui doit être tirée des bénéfices que la société a réalisés l’an dernier.
Mercredi, les grévistes ont observé quatre heures d’arrêt de travail, ce qui aurait paralysé l’activité de la Société. Ils dénonçaient l’attitude «irresponsable” de la SNIM qu’ils ont accusé d’avoir suspendu pour 8 jours trois délégués du personnel: Ahmed Ould Aïbili, Mohamed Salem Ould Bijaar et Yaye Gaye.
Point Chaud Online, 31 janvier 2015 :
Les activités de chargement du minerai à Zouérate et de son achminement vers le port de Noaudhibou, 650 km à l’ouest du site de production, sont largement perturbées, a-t-on constaté dimanche à la suite de la grève déclenchée vendredi par les mineurs.
Selon des informations sûres, un seul train minéralier sur les trois prévus samedi a ainsi pu quitter la cité minière en direction de Nouadhibou. Il convyait 74 wagons minéraliers contre 180 censés être bondés de minerai. Dimanche, le seul train minéralier prévu ne se composerait que de 60 wagons seulement.
Par ailleurs, pour tenter de contrer la grève de ses employés, la Snim aurait fait appel à des retraités et stagiaires. Mais déjà l’on signale des accidents à Mhaoudat sur deux engins conduits par ces personnes recrutées sans contrat. Les deux engins endommagés conduits par un stagiaire et un retraité coûteraient la bagatelle somme 1 milliard cinq cents millions d’ouguiyas.
Les conséquences d’une telle crise entre partenaires sociaux risques d’avoir raison de l’entreprise déjà bien en mal avec la chute des prix de minerai fer sur le marché international et dont la diversification d’activités (prêts consentis à la MAI et la société privée Najah).
Les employés de la Snim réclament, rappelle-t-on, une augmentation de salaires à partie du 1er octobre 2014 suivant les accords convenus le 3 mai 2014 avec la Direction générale de l’entreprise entre les et un bonus de 3 salaires plus le rappel des primes de production impayées en 2014.
Les ouvriers de la plus grande société industrielle, la Société nationale industrielle et minière (SNIM, qui produit le fer mauritanien), observent une grève depuis 48 heures, paralysant l’exploitation des mines de fer du nord de la Mauritanie, principal poumon de l’économie du pays, a appris Xinhua de source syndicale dimanche.
Les ouvriers ont multiplié leurs activités de protestations ces derniers jours dans la ville minière de Zouerate (plus de 600 km au nord de Nouakchott), pour, disaient-ils, « exiger de meilleures conditions de vie et de travail et protester contre le mépris affiché à leur égard par la direction de la SNIM ».
Les ouvriers qui entendent poursuivre leur grève « jusqu’à la satisfaction de leur revendications », exigent l’application d’un accord signé en mai dernier avec la SNIM et qui prévoit une augmentation « significative » des salaires.
Ils revendiquent également le paiement d’une prime de rendement équivalant à 30% de leur salaire mensuel, à chaque fois que la production atteint 1,2 million de tonne par mois.
Ils exigent aussi une prime d’incitation proportionnelle aux bénéfices réalisés l’année dernière par la SNIM.
« Nous avons entamé cette grève, après avoir constaté que la SNIM ne veut pas négocier avec nos délégués », a souligné un représentant des travailleurs.
Mercredi, les grévistes avaient observé quatre heures d’arrêt de travail pour dénoncer l’attitude « irresponsable » de la SNIM qu’ils ont accusé d’avoir sanctionné « à tort » trois parmi leurs délégués.
Avec ses 5.000 employés la SNIM est le deuxième employeur en Mauritanie, après l’Etat.
Xinhua, 2 février 2015.
Rentrée dans sa onzième journée, la grève observée par les employés de la SNIM n’a pas encore connu de répit. Les deux parties se regardent en chiens de faïence et campent sur leurs positions.
La politique s’en est mêlée, quand une mission du parti au pouvoir conduite par son secrétaire général, Oumar ould Maatalla et composée de l’inamovible politicien Ould Ahmed DOUA, BA Bocar Soulé, maire de Bagodine, Moulaye Ely Daff est arrivée ici depuis samedi pour concilier les acteurs de ce conflit qui commence à perdurer.
Une source indique que cette mission de l’UPR a été rappelée dare-dare, ce mercredi matin, pour Nouakchott, sans avoir rencontré les grévistes.
Selon des sources concordantes, le chef de la mission a laissé entendre qu’ils n’ouvrent pas de négociations avec les représentants des travailleurs avant qu’ils ne reprennent leurs postes.
Volte-face du SG de l’UPR : de sources sûres, ould Maatalla avait à son arrivée l’intention de rencontre les représentants des grévistes pour aplanir les angles de vue, mais au dernier moment il s’est ravisé pour dire que la reprise du travail est la condition sine qua none pour l’ouverture de dialogue.
Lors d’un diner chez un notable de la ville, l’un des missionnaires du parti au pouvoir a affirmé que « la SNIM est pour l’UPR, la ville est pour l’UPR, les syndicats sont pour l’UPR, donc il y a de négociations qu’avec ce parti ».
Des voix se sont levées pour dire que cette mission politique n’a fait que torpiller le processus de négociations qui était enclenché par des notables et des personnalités indépendantes.
Un syndicaliste a laissé entendre que « cette grève n’a de rien de politique, ce sont des revendications sociales loin de tout champ politique, la seule solution est donc sociale, ce ne sont pas des politiciens en villégiature qui pourront régler ce problème ».
Mauriweb, 11 Février 2015
Après une quinzaine de jours de grève générale illimitée dans la ville de Zouerate (650 kilomètres au Nord/Est de Nouakchott), le mouvement des travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) entre dans une phase de durcissement.
Les délégués syndicaux de Nouadhibou (465 kilomètres au Nord de Nouakchott) ont déposé un préavis de grève.
Ces milliers de grévistes réclament désormais la tête de l’Administrateur, Directeur Général (ADG) de la grande entreprise minière, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, faisant ainsi monter la mayonnaise de plusieurs crans.
Zouerate est le site de production du minerai de fer. Celui-ci est convoyé par le plus long train du monde vers Nouadhibou, ville abritant un port minéralier et l’administration de la SNIM.
Ces grévistes, dont le mouvement est proche de la Centrale Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), reprochent à la direction de la SNIM son refus d’ouvrir des négociations après le déclenchement de la grève.
Celle-ci est motivée par une série d’engagements non tenus de la part de l’entreprise portant sur «une augmentation générale de salaire assortie d’un rappel à partir du mois d’octobre 2014, un bonus de salaire en plus du rappel de primes de production impayées sur l’année 2014 estimées à 30% à chaque fois que la production de minerai de fer atteint un seuil de 1,2 millions de tonnes, la fin du système de sous traitement et le recrutement des travailleurs sous le régime du contrat temporaire etc.
La SNIM est la plus importante entreprise de Mauritanie opérant dans le secteur des mines. Ce secteur a contribué pour 1/3 dans les recettes budgétaires du pays au cours des 5 dernières années.
Financial Afrik, 12 février 2015 :
Le passage d’une mission gouvernementale à Zouerate n’aurait pas permis de sortir de l’impasse, apprend-on de sources proches des travailleurs.
En effet, la mission conduite par le ministre du pétrole de l’énergie et des mines comprenant l’ADG et le DRH de la Snim a tout simplement demandé aux grévistes de reprendre le travail avant toute négociation.
Une proposition jugée inacceptable par les travailleurs dont les représentants étaient exclus de la réunion. Au cours d’un meeting tenu ce soir, les délégués des grévistes ont tiré à boulets rouges sur le gouvernement mauritanien et la direction de la Snim.
Devant une foule surexcitée qui scandait « Saamdine, saamdin, patients, patients », le délégué Ahmed ould Aboîli n’ a pas mâché ses mots « cette mission est irresponsable quand elle décide d’exclure vos représentants de la réunion, les grévistes c’est vous et pas d’autres, les délégués sont vos délégués, ce ne sont pas des délégués qui cherchent des prêts bancaires, des promotions et des avantages indus à la société ».
Ould Aboyli n’a pas hésité à charger le président de la République « Mohamed ould Abdel Aziz devra s’expliquer devant le peuple mauritanien, comment peut-on mettre des hommes irresponsables à la tète d’une grande société nationale, un homme qui ne fait que s’enrichir et enrichir sa belle-famille au travers les marchés de la Fondation Snim. On avait accusé le président Sidi cheikh Abdallahi de vendre la Snim, actuellent elle est cisaillée », avant de conclure « nous sommes prêts à tous les sacrifices pour recouvrer nos droits, prêts même à recevoir des balles, ici dans notre local, nous n’allons pas abdiquer ».
Le passage d’une mission gouvernementale à Zouerate n’aurait pas permis de sortir de l’impasse, apprend-on de sources proches des travailleurs.
En effet, la mission conduite par le ministre du pétrole de l’énergie et des mines comprenant l’ADG et le DRH de la Snim a tout simplement demandé aux grévistes de reprendre le travail avant toute négociation.
Une proposition jugée inacceptable par les travailleurs dont les représentants étaient exclus de la réunion. Au cours d’un meeting tenu ce soir, les délégués des grévistes ont tiré à boulets rouges sur le gouvernement mauritanien et la direction de la Snim.
Devant une foule surexcitée qui scandait « Saamdine, saamdin, patients, patients », le délégué Ahmed ould Aboîli n’ a pas mâché ses mots « cette mission est irresponsable quand elle décide d’exclure vos représentants de la réunion, les grévistes c’est vous et pas d’autres, les délégués sont vos délégués, ce ne sont pas des délégués qui cherchent des prêts bancaires, des promotions et des avantages indus à la société ».
Ould Aboyli n’a pas hésité à charger le président de la République « Mohamed ould Abdel Aziz devra s’expliquer devant le peuple mauritanien, comment peut-on mettre des hommes irresponsables à la tète d’une grande société nationale, un homme qui ne fait que s’enrichir et enrichir sa belle-famille au travers les marchés de la Fondation Snim. On avait accusé le président Sidi cheikh Abdallahi de vendre la Snim, actuellent elle est cisaillée », avant de conclure « nous sommes prêts à tous les sacrifices pour recouvrer nos droits, prêts même à recevoir des balles, ici dans notre local, nous n’allons pas abdiquer.
Source: Mauriweb.com.