Vingt-huit novembre, jour de deuil national pour les Mauritaniens.
Aujourd’hui, 28 novembre correspond à la soixante troisième année de l’accession de la Mauritanie à la souveraineté nationale. Cette date marque l’anniversaire de l’indépendance de notre pays. Ce qui aurait dû être une journée de fête, de joie et d’allégresse représente désormais pour Nous les forces de libération africaines de Mauritanie une journée de deuil et de tristesse profonde, à l’instar de nombreux concitoyens épris de paix et de justice. Pour cause, le 28 novembre 1990, on assistera à un évènement ayant eu pour toile de fond une scène macabre. Celle-ci s’est déroulée dans la garnison militaire de INAL située au nord de la Mauritanie et à 255 km de Nouadhibou, la capitale économique du pays. Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, à la garnison militaire d’INAL, des soldats avaient été sortis de leur cachots où ils subissaient quotidiennement des séances de tortures et des traitements inhumains dégradants. Ils furent placés sous un hangar, et vingt-huit parmi eux qui avaient été triés au hasard furent pendus, sous l’air amusé de leurs bourreaux. Ceux-ci leur ont signifié qu’il s’agissait de symboliser la date du trentième anniversaire du pays par 28 pendaisons. Ces exécutions sommaires, perpétrées par les forces de défense et de sécurité mauritaniennes contre leurs propres frères d’armes, s’inscrivent dans les actes de génocide à l’encontre de la composante nationale noire de Mauritanie. Ces crimes de génocide que l’on appelle par euphémisme « le passif humanitaire » de la période 1986-91fait l’objet depuis des années d’un examen périodique de la part des institutions internationales de protection des droits de l’homme. À cet égard les FLAM exigent à ce que la lumière soit faite sur ce qu’elle qualifie de crimes de génocide. Les FLAM exprime leur compassion à toutes les victimes des crimes racistes perpétrés par le système Beydane et présente leurs condoléances à tous leurs ayant-droit.
Le 28/11/ 2023 Département de la communication