Ce jour 3 janvier 2018, mon frère Daha Alassane Diop, accompagné de son épouse se rend au centre d’accueil des citoyens de Boghé pour « enrôler » cette dernière.
Après avoir fourni tous les documents nécessaires pour cette opération, le chef du centre, Monsieur Mohamed Moustapha Saleck Sid’Ahmed opposa un refus catégorique à cet enrôlement et exige l’acte de naissance original d’Adama Abdel Aziz, épouse de mon frère.
Après d’intenses recherches, Daha parvint quand même à retrouver le papier en question. Vendredi 5 janvier, muni dudit document il le présenta au chef du centre. Au vu du document le chef ne put se retenir et s’offusqua en ces termes :
« Ce document est falsifié. Qui l’a établi ?Tu risques un emprisonnement de 15 ans ». »Je ne sais pas », lui répondit Daha et vous êtes libres de le faire ou non. Sur ces entrefaites, Monsieur Mohamed Moustapha Saleck Sid’Ahmed appela les gardes et ces derniers s’acharnèrent sur mon frère et le trainèrent à même le sol. Ils le ligotèrent et au commissariat ils le menottèrent, cette fois ci l’un des pieds attaché à l’une de ses mains.
Rappelons que ces actes barbares se sont produits sous les regards impuissants de son épouse et de paisibles citoyens ; ce même jour on lui avait confisqué sa pièce d’identité et son téléphone portable. Par ailleurs, je tiens à ajouter que cet acte de naissance original a été établi par la commune de DAR EL BARKA en date du 23 mai 1999.
MONSIEUR le chef centre méditez bien ceci : « les personnes de mauvaise foi ne réussiront jamais ;la justice finira toujours par triompher, l’animosité et les actes bestiaux et barbares finiront par retourner contre leurs instigateurs ». Avant de finir, je voudrais que monsieur Mohamed Moustapha Salek Sid’Ahmed et ses complices répondent de leurs actes et que la justice joue pleinement le rôle qui lui sied; nul n’est au dessus de la loi.
De quel droit s’arroge ce chef du centre pour outrepasser la loi ? Enfin, je réitère ma profonde conviction aux valeurs religieuses et morales et j’exige que l’égalité, l’équité soient appliquées.
Aliou Diop