Témoignages: Lieutenant Abderahmane Demba DIALLO, un Rescapé du camp de zereïda 1990-1991

Témoignages: Lieutenant Abderahmane Demba DIALLO, un Rescapé du camp de zereïda 1990-1991

A ZEREÏDA nous étions plus de 800 détenus tout grade confondu. Pour la rigueur de l’enquête, les officiers faisaient quartier à part. Ils étaient répartis dans plusieurs cellules éparpillées dans la base. Quant aux sous-officiers et soldats, ils croupissaient dans la misère enfermés dans 4 salles transformées en forteresse.

Ely OULD DAH, Portrait du bourreau de Jreida

Ely OULD DAH, Portrait du bourreau de Jreida

Le capitaine Ely Ould Dah, d’ethnie Haratine, de la tribu Zombotti, est natif la région de Rosso au Sud de la Mauritanie. Avant les faits incrimines de 1990 et 1991, il occupe le poste de chef de section au 2eme Bureau de l’armée. Des le début des arrestations des Negro-mauritaniens, il devient chef du secrétariat mobile au 2eme Bureau de l’armée. A ce titre, il a pour mandat non seulement…

La nuit du 28 novembre 1990, Un rescapé du camp de la mort d’Inal raconte

La nuit du 28 novembre 1990, Un rescapé du camp de la mort d’Inal raconte

Ce fut une nuit longue, terrible et cauchemardesque. Il s’agit-là des mots d’un rescapé. J’insiste pour qu’il me dise plus détails, mais il refuse en me confiant ces mots : « On ne peut pas se rappeler d’un cauchemar… car ça fait toujours peur de voir un homme mourir sous tes yeux. Voir un homme pendu comme un mouton aux yeux exorbitants est une malédiction ».

« Je vois deux soldats rudoyer un officier de la marine, le sous-lieutenant Tambadou Abdoulaye »

Le 23 novembre, vers dix-heures la porte de la prison s’ouvre à nouveau, deux minutes coulent sans que personne n’entre. Mon intuition n’est pas pour me rassurer lorsque, comme un gaillard, le caporal étrangleur s’encadre dans la porte, de son index il me fait signe de venir. Mon cœur se met à battre plus vite, tout d’un coup, les séances d’étranglement me reviennent à l’esprit…Il invite les lieutenants Sall Abdoulaye…

Devoir de mémoire: le verdict du procès des officiers noirs mauritaniens en 1987

Devoir de mémoire: le verdict du procès des officiers noirs mauritaniens en 1987

Le 28 octobre 1987, Gabriel Cymper devenu entre-temps Djibril Ould Abdallahi, ministre mauritanien de l’intérieur annonce qu’un complot visant à renverser le régime a été déjoué dans la nuit du 22 au 23 octobre 1987.Un complot impliquant bizarrement une cinquantaine d’officiers. Ces derniers furent accusés, suivant les articles 83 à 90 du code pénal, d’«atteinte à la sécurité de l’Etat en participant à un complot dont le but est de…

22 Octobre 1987- 22 Octobre 2009 : 22 ans après le massacre de nos Officiers et Hommes de Troupes, par Abda Wone
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22 Octobre 1987- 22 Octobre 2009 : 22 ans après le massacre de nos Officiers et Hommes de Troupes, par Abda Wone

Sous le prétexte fallacieux que nos vaillants soldats voulaient organiser une jacquerie dans un pays où le coup d’Etat est la chose la plus banale et la plus ordinaire, nos Saddamistes de Taya et de Cymper décidèrent de semer la tyrannie en réprimant toute une communauté, la communauté noire de Mauritanie.

Mauritanie: Hommage à nos héros du 22 octobre 1987
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Mauritanie: Hommage à nos héros du 22 octobre 1987

Assurément, il y a des dates qui resteront gravées à jamais dans la mémoire collective de notre peuple, d’une part par la gravité des crimes qui y ont été commis, tout comme par le courage et la justesse du combat pour lequel ses héros, nos héros, victimes d’un diabolique tyran, sont tombés… Si dans la mémoire de bon nombre de militaires ou d’anciens militaires négro-mauritaniens cette date est symbolique, il…

Kane Ibrahima Amadou, ex brigadier de la garde, rescapé de Walata. Réfugié mauritanien : Témoignages

«Ils m’ont bandé les yeux quand ils m’ont amené à côté de la mer pour me dire qu’on allait m’exécuter puisque je refusais de parler ; j’ai dit tant mieux ; je préfère qu’on m’exécute, comme cela tout le monde sera tranquille»

Lettre ouverte: Les détenus politiques négro africains de la prison civile de Nouakchott (octobre 1987)

Lettre ouverte: Les détenus politiques négro africains de la prison civile de Nouakchott (octobre 1987)

A Messieurs le président et les membres du comité militaire de salut national à Nouakchott. Le 22 septembre 1987, des militants arabo berbères du mouvement baath, d’obédience irakienne, ont été libérés à la faveur d’un verdict clément, rendu par la cour criminelle de Nouakchott. Les uns ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis, les autres purement et simplement relaxés. Arrêtés en flagrant délit à la fin du…

Septembre 1986 : Procès de plusieurs cadres et intellectuels noirs mauritaniens, après la publication du « Manifeste du négro mauritanien opprimé » (le verdict)

Septembre 1986 : Procès de plusieurs cadres et intellectuels noirs mauritaniens, après la publication du « Manifeste du négro mauritanien opprimé » (le verdict)

Le N° Parquet 922/86 938/86. -Représentée par Ahmad Cheikh  Lematt. -Les prévenus : Djigo Tafsirou, Saïdou Kane, Ly Djibril Hamet, Ibrahima Abou Sall, Thiam Samba, Sow Amadou Moctar, Dial­lo Aboubacar, Guèye Oumar Mamadou, Abdoullahy Barry, Sarr Ibra­hima, Sy Mamadou Oumar, Sarr Abdoullah, Sy Mamadou Youssouf, Idrissa Bâ, Ten Youssouf Guèye, Bâ Mamadou Saïdou, Kane Mamadou Yéro, Aly Tandia, Aboubacri Khalidou Bâ, Nbini Sow, Fatimettou M’baye.

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