Sous le prétexte fallacieux que nos vaillants soldats voulaient organiser une jacquerie dans un pays où le coup d’Etat est la chose la plus banale et la plus ordinaire, nos Saddamistes de Taya et de Cymper décidèrent de semer la tyrannie en réprimant toute une communauté, la communauté noire de Mauritanie.

Le mot d’ordre était clair. Il fallait intimider, terroriser et tuer en la communauté noire toute velléité de révolte contre l’injustice qui sévissait en Mauritanie. Il fallait verser du sang pour que les noirs n’aient plus le courage de réclamer justice et égalité en Mauritanie. Il fallait appliquer les grandes thèses racistes et génocidaires dictées depuis Baghdad afin que les Négro-Mauritaniens soient de façon définitive et pérenne des citoyens de seconde zone, des étrangers dans leur propre pays. Sy Amadou, Sarr Amadou et Ba Seydi devraient passer à la guillotine et des centaines de Négro-africains arrêtés et quotidiennement humiliés et torturés.

Vingt deux ans après, on est presque à la case de départ ; à la différence que les méthodes utilisées sont moins sadiques et plus adaptées à la marche du monde. Il est temps de s’arrêter un moment et de méditer cette pensée que d’aucuns attribuent a Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps »

Abda Wone

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