Disparition de Moussa Diagana : une grande figure des lettres s’en est allée
ParFLAMTemps de lecture 5 minutes
Le sociologue et dramaturge mauritanien Moussa Diagana, est décédé mardi 16 Janvier, à Dakar. L’homme de la légende « Wagadu Bida » et « grande figure de la littérature mauritanienne », aux yeux de la critique, « incontestablement, l’un des meilleurs dramaturges africains de tous les temps», s’en est allé. Les hommes meurent. Les années aussi. Aux uns et aux autres de forger leur propre légende, pour demeurer une référence, triste ou belle. « Beaucoup d’hommes sont morts et aussitôt oubliés, oubliés jusqu’à leur ombre. D’autres survivent, un court moment, puis disparaissent aussi, de la mémoire des vivants. Mais d’autres encore, signent, par la grandeur de leurs actes, l’incandescence de leurs œuvres, un contrat avec l’histoire », soutient Amadou Lamine Sall .
« Le sociologue et dramaturge Moussa Diagana fait et fera partie de ces illustres hommes qui ont signé un contrat avec l’Histoire et de la plus belle manière », fait remarquer Moussa Tandia, journaliste et professeur de français. « Avec sa disparition, la Mauritanie et l’Afrique perdent une figure prestigieuse ; l’humanité, un sage ; la littérature africaine francophone, un de ses meilleurs dramaturges ; la langue française, un de ses défenseurs les plus ardents ; la ville de Kaédi, un enfant qui lui faisait honneur. Sa perte est, pour nous, irréparable et nous compatissons à la douleur de la communauté », écrit Tandia. Il est à Dieu et nous prions que la Grâce divine l’accueille en Son vaste Paradis, Incha Allah.
Pour mieux connaître l’illustre disparu, nous vous invitons à revisiter sa vie et son œuvre, avec le docteur Mbouh Diagana : « Originaire de Kaédi, Moussa Diagana naquit en 1946, à M’Bout (Mauritanie) où son père officiait comme administrateur. Issu d’une famille de lettrés, il fut d’abord instituteur. Puis il reprit, dans les années 1970, des études de sociologie, à l’université de Tunis et à la Sorbonne, à Paris, où il obtint un Doctorat de 3ème cycle en sociologie du développement. Expert en développement économique et social, il travaillait, depuis 1982, dans des projets de développement et de lutte contre la pauvreté. De la Mauritanie à la République Démocratique du Congo, en passant par le Mali et le Niger, il fit, des questions de développement à la base, son cheval de bataille dans les pays en situation de post-conflits.
Moussa Diagana était membre de plusieurs associations littéraires. Chevalier dans l’Ordre des arts et des lettres de la République française, il fut, en outre, lauréat du Concours théâtral interafricain, organisé par Radio France Internationale (RFI), avec « La Légende du Wagadu vue par Sia Yatabéré », en 1988, montée sur scène en 1991 et publiée en 1994. Cette même année, Patrick le Mauff la relançait, lors du Festival International des Francophonies du Limousin. La pièce fut portée à l’écran sous le titre de « Sia ou le rêve du python », par le cinéaste Burkinabé Dany Kouyaté, et présentée au Fespaco en 2001. En dehors de sa richesse et de son organisation politique et militaire, la spécificité de l’empire du Wagadu (ou Ghana) est d’être la fierté des Soninké car le mythe qui le fonde semble le seul que la communauté ait connu. Un mythe basé sur un « pacte de sang », entre un Serpent-dieu qui donne nourriture et or et doit recevoir, en contrepartie chaque année, la plus belle fille vierge de l’Empire en offrande. Le pacte sera aboli le jour où Sia, fiancée de Mamadi, soldat hors du commun, doit être sacrifiée. Se sentant trahi, le guerrier tue la bête aux sept têtes mais, avant que la dernière ne soit tranchée, l’animal profère cette terrible malédiction : « Pendant sept ans, sept mois, sept jours, pas une goutte d’eau ne tombera sur le Wagadu et votre or sera poussière de sable. » (La Légende, p56). Pendant toute cette période fatidique, les populations du Wagadu sont prises en charge par la mère de Mamadi, jusqu’à la dislocation de l’Empire et la dispersion des Soninké à travers le monde. C’est ce mythe que Moussa Diagana a osé battre en brèche car il ne fait pas, de l’homme, un responsable de ses actes mais le maintient, bien au contraire, dans une nostalgie et un passéisme outranciers, entravant toute tentative de progrès.
Le dramaturge était également l’auteur de « Targuiya ou il était une fois l’amour, au temps de la guerre », théâtre, Ed. Lansman, 2001. La pièce fut présentée en lecture publique, sous la direction de Jacques Jalbert, à Bamako, dans le cadre du Festival du Théâtre des Réalités en 2000, avec une équipe composée majoritairement d’artistes maliens. La pièce fut aussi jouée à Ottawa, lors du Festival du Théâtre des Régions en 2001 avec une équipe composée d’artiste majoritairement québécois. Targuiya, c’est, d’abord, un hymne à la paix. C’est aussi l’histoire d’une jeune fille touarègue de 17 ans, aux prises avec les tourments de la guerre et de l’amour. Une fois l’orage passé, elle met au monde un enfant de père inconnu, un enfant de l’amour au temps de la guerre. Chassée par les siens, sans souvenir précis, elle erre dans le désert en compagnie de la mystérieuse Houriya…
Ces deux femmes sont les principaux protagonistes de la pièce. Figures dominantes, troublantes, elles-mêmes allégories du destin affolant de l’Afrique noire. Leur authentique grandeur se dévoile là où s’exacerbent, en tension dramatique, la réalité, les méandres de l’inconscient et la vie rêvée.
Il a écrit aussi « Un Quart d’heure avant… », théâtre, paru dans « Cinq petites pièces africaines pour une comédie », Editions Lansmann, n°499, 2005. Et, rappelle enfin Mbouh Séta Diagana, il préparait « En attendant Lumumba ». Inna lillahi oua inna ileyhi raji’oune.
La Snim, le mouvement s’enlise : des primes liées à la couleur de la peau et à la proximité avec l’Administrateur Directeur Général.
Voilà un mois que les mineurs de la Kediat (SNIM) sont en grève. Une grève suivie par près de 90 % des travailleurs. Et chaque jour, le mouvement et les négociations s’enlisent un peu plus. Les raisons de cet achoppement sont liées à l’attribution discriminatoire des primes et à la fuite en avant de la direction composée quasi-exclusivement d’Arabo-berbères qui jouent au pourrissement et cherchent à fissurer l’organisation des travailleurs.
Comme à son habitude, au lieu de trouver des solutions justes et idoines aux revendications légitimes des laborieux mineurs essentiellement noirs , d’examiner les doléances des grévistes, de respecter ses engagements et promesses comme l’attestent , le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz envoie ses Nègres de service pour démobiliser, fissurer le bloc des grévistes derrière leur syndicat.
Mauritanie : La société SNIM paralysée par une grève partielle
Mauritanie : La société SNIM paralysée par une grève partielle
La grève partielle des employés de la SNIM aurait paralysé l’activité de la la Société Nationale Industrielle et Minière quatre heures durant.
« La grève a paralysé presqu’à 100% l’activité de la société durant quatre heures de temps», a confié à Alakhbar un responsable syndical.
Les employés grévistes protestaient contre l’arrêt de travail de 8 jours « imposé », à trois délégués du personnel,à savoir Ahmed Ould Aïbili, Mohamed Salem Ould Bijaar et Yaye Gaye.
ALAKHBAR, 28 janvier 2015
Zouerate : La colère des mineurs de la SNIM
Les employés de la SNIM ont tenu, hier soir, un rassemblement, devant le local des délégués.Au cours de ce rassemblement qualifié de « défi » par les organisateurs, les délégués du personnel ont tour à tour rappelé les péripéties de leur mouvement « nous avons adressé des correspondances depuis 6 mois aux autorités de la SNIM, mais toujours sans réponse favorable, nous mettons l’entreprise devant sa responsabilité face à cette situation et de tout ce qui pourrait advenir », avertit KENEMé Demba, délégué CGTM.
Les intervenants ont dénoncé les manœuvres de harcèlement, d’intimidation, de tribalisme, de régionalisme de toutes sortes à l’égard des travailleurs.
« Après le débrayage du 28 janv. nous allons vers une grève ouverte, avant le débrayage de demain, nous n’acceptons aucune proposition de la SNIM, chers camarades vous n’avez que deux choix : l’entreprise marche sur vous ou vous recouvrez vos droits spoliés par des prévaricateurs », déclare Ahmed ould Aboily. Ce dernier a encore rappelé que trois délégués ont déjà reçu des mises à pied de 8 jours à partir de ce mercredi : Ahmed Salem ould Beichar service laboratoire(216) ;Yahya GAYE, HST et Ahmed Abeîlly, usine des Guelbs.
Points Chauds Online, 28 janvier 2015 :
Mauritanie: dispersion violente des grévistes de la société SNIM
Le sit-in des centaines de travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM) a été dispersé à gaz lacrymogène, vendredi à Zoueïrat dans le nord du pays.
Les forces de l’ordre ont ensuite instauré un périmètre de sécurité autour du site qui abritait la manifestation au centre de la ville.
Quelques heures plus tôt, l’un des trois trains de la société s’était immobilisé. L’équipage était en grève. Des bus ont été aussi envoyés sur les différents sites pour ramener les employés en ville.
Jeudi, les grévistes avaient accordé un délai de 48 heures à l’administration de la SNIM pour répondre à leurs revendications. “Mais l’administration à fait la sourde oreille”, a expliqué à Alakhbar Kénémé Demba Abderrahamane, un délégué des travailleurs.
Les grévistes réclament l’application de l’accord signé en mai 2014 qui prévoit une “hausse considérable” des salaires.
Ils exigent également le versement de prime de rendement estimée à 30% à chaque mois que la production atteigne un million 200 mille tonnes.
Les employés demandent encore une prime de motivation qui doit être tirée des bénéfices que la société a réalisés l’an dernier.
Mercredi, les grévistes ont observé quatre heures d’arrêt de travail, ce qui aurait paralysé l’activité de la Société. Ils dénonçaient l’attitude «irresponsable” de la SNIM qu’ils ont accusé d’avoir suspendu pour 8 jours trois délégués du personnel: Ahmed Ould Aïbili, Mohamed Salem Ould Bijaar et Yaye Gaye.
Point Chaud Online, 31 janvier 2015 :
Grève à la Snim : Perturbations et pertes sèches.
Les activités de chargement du minerai à Zouérate et de son achminement vers le port de Noaudhibou, 650 km à l’ouest du site de production, sont largement perturbées, a-t-on constaté dimanche à la suite de la grève déclenchée vendredi par les mineurs.
Selon des informations sûres, un seul train minéralier sur les trois prévus samedi a ainsi pu quitter la cité minière en direction de Nouadhibou. Il convyait 74 wagons minéraliers contre 180 censés être bondés de minerai. Dimanche, le seul train minéralier prévu ne se composerait que de 60 wagons seulement.
Par ailleurs, pour tenter de contrer la grève de ses employés, la Snim aurait fait appel à des retraités et stagiaires. Mais déjà l’on signale des accidents à Mhaoudat sur deux engins conduits par ces personnes recrutées sans contrat. Les deux engins endommagés conduits par un stagiaire et un retraité coûteraient la bagatelle somme 1 milliard cinq cents millions d’ouguiyas.
Les conséquences d’une telle crise entre partenaires sociaux risques d’avoir raison de l’entreprise déjà bien en mal avec la chute des prix de minerai fer sur le marché international et dont la diversification d’activités (prêts consentis à la MAI et la société privée Najah).
Les employés de la Snim réclament, rappelle-t-on, une augmentation de salaires à partie du 1er octobre 2014 suivant les accords convenus le 3 mai 2014 avec la Direction générale de l’entreprise entre les et un bonus de 3 salaires plus le rappel des primes de production impayées en 2014.
Lutte des ouvriers de la SNIM en Mauritanie
Les ouvriers de la plus grande société industrielle, la Société nationale industrielle et minière (SNIM, qui produit le fer mauritanien), observent une grève depuis 48 heures, paralysant l’exploitation des mines de fer du nord de la Mauritanie, principal poumon de l’économie du pays, a appris Xinhua de source syndicale dimanche.
Les ouvriers ont multiplié leurs activités de protestations ces derniers jours dans la ville minière de Zouerate (plus de 600 km au nord de Nouakchott), pour, disaient-ils, « exiger de meilleures conditions de vie et de travail et protester contre le mépris affiché à leur égard par la direction de la SNIM ».
Les ouvriers qui entendent poursuivre leur grève « jusqu’à la satisfaction de leur revendications », exigent l’application d’un accord signé en mai dernier avec la SNIM et qui prévoit une augmentation « significative » des salaires.
Ils revendiquent également le paiement d’une prime de rendement équivalant à 30% de leur salaire mensuel, à chaque fois que la production atteint 1,2 million de tonne par mois.
Ils exigent aussi une prime d’incitation proportionnelle aux bénéfices réalisés l’année dernière par la SNIM.
« Nous avons entamé cette grève, après avoir constaté que la SNIM ne veut pas négocier avec nos délégués », a souligné un représentant des travailleurs.
Mercredi, les grévistes avaient observé quatre heures d’arrêt de travail pour dénoncer l’attitude « irresponsable » de la SNIM qu’ils ont accusé d’avoir sanctionné « à tort » trois parmi leurs délégués.
Avec ses 5.000 employés la SNIM est le deuxième employeur en Mauritanie, après l’Etat.
Xinhua, 2 février 2015.
Zouerate : Grève SNIM- négociations : cuisant échec d’une mission de l’UPR.
Rentrée dans sa onzième journée, la grève observée par les employés de la SNIM n’a pas encore connu de répit. Les deux parties se regardent en chiens de faïence et campent sur leurs positions.
La politique s’en est mêlée, quand une mission du parti au pouvoir conduite par son secrétaire général, Oumar ould Maatalla et composée de l’inamovible politicien Ould Ahmed DOUA, BA Bocar Soulé, maire de Bagodine, Moulaye Ely Daff est arrivée ici depuis samedi pour concilier les acteurs de ce conflit qui commence à perdurer.
Une source indique que cette mission de l’UPR a été rappelée dare-dare, ce mercredi matin, pour Nouakchott, sans avoir rencontré les grévistes.
Selon des sources concordantes, le chef de la mission a laissé entendre qu’ils n’ouvrent pas de négociations avec les représentants des travailleurs avant qu’ils ne reprennent leurs postes.
Volte-face du SG de l’UPR : de sources sûres, ould Maatalla avait à son arrivée l’intention de rencontre les représentants des grévistes pour aplanir les angles de vue, mais au dernier moment il s’est ravisé pour dire que la reprise du travail est la condition sine qua none pour l’ouverture de dialogue.
Lors d’un diner chez un notable de la ville, l’un des missionnaires du parti au pouvoir a affirmé que « la SNIM est pour l’UPR, la ville est pour l’UPR, les syndicats sont pour l’UPR, donc il y a de négociations qu’avec ce parti ».
Des voix se sont levées pour dire que cette mission politique n’a fait que torpiller le processus de négociations qui était enclenché par des notables et des personnalités indépendantes.
Un syndicaliste a laissé entendre que « cette grève n’a de rien de politique, ce sont des revendications sociales loin de tout champ politique, la seule solution est donc sociale, ce ne sont pas des politiciens en villégiature qui pourront régler ce problème ».
Mauriweb, 11 Février 2015
Mauritanie : Extension de la grève à la SNIM.
Après une quinzaine de jours de grève générale illimitée dans la ville de Zouerate (650 kilomètres au Nord/Est de Nouakchott), le mouvement des travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) entre dans une phase de durcissement.
Les délégués syndicaux de Nouadhibou (465 kilomètres au Nord de Nouakchott) ont déposé un préavis de grève.
Ces milliers de grévistes réclament désormais la tête de l’Administrateur, Directeur Général (ADG) de la grande entreprise minière, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, faisant ainsi monter la mayonnaise de plusieurs crans.
Zouerate est le site de production du minerai de fer. Celui-ci est convoyé par le plus long train du monde vers Nouadhibou, ville abritant un port minéralier et l’administration de la SNIM.
Ces grévistes, dont le mouvement est proche de la Centrale Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), reprochent à la direction de la SNIM son refus d’ouvrir des négociations après le déclenchement de la grève.
Celle-ci est motivée par une série d’engagements non tenus de la part de l’entreprise portant sur «une augmentation générale de salaire assortie d’un rappel à partir du mois d’octobre 2014, un bonus de salaire en plus du rappel de primes de production impayées sur l’année 2014 estimées à 30% à chaque fois que la production de minerai de fer atteint un seuil de 1,2 millions de tonnes, la fin du système de sous traitement et le recrutement des travailleurs sous le régime du contrat temporaire etc.
La SNIM est la plus importante entreprise de Mauritanie opérant dans le secteur des mines. Ce secteur a contribué pour 1/3 dans les recettes budgétaires du pays au cours des 5 dernières années.
Financial Afrik, 12 février 2015 :
Zouerate/ Les grévistes radicalisent leur mouvement « nous sommes prêts à tous les sacrifices, à tomber sous les balles ».
Le passage d’une mission gouvernementale à Zouerate n’aurait pas permis de sortir de l’impasse, apprend-on de sources proches des travailleurs.
En effet, la mission conduite par le ministre du pétrole de l’énergie et des mines comprenant l’ADG et le DRH de la Snim a tout simplement demandé aux grévistes de reprendre le travail avant toute négociation.
Une proposition jugée inacceptable par les travailleurs dont les représentants étaient exclus de la réunion. Au cours d’un meeting tenu ce soir, les délégués des grévistes ont tiré à boulets rouges sur le gouvernement mauritanien et la direction de la Snim.
Devant une foule surexcitée qui scandait « Saamdine, saamdin, patients, patients », le délégué Ahmed ould Aboîli n’ a pas mâché ses mots « cette mission est irresponsable quand elle décide d’exclure vos représentants de la réunion, les grévistes c’est vous et pas d’autres, les délégués sont vos délégués, ce ne sont pas des délégués qui cherchent des prêts bancaires, des promotions et des avantages indus à la société ».
Ould Aboyli n’a pas hésité à charger le président de la République « Mohamed ould Abdel Aziz devra s’expliquer devant le peuple mauritanien, comment peut-on mettre des hommes irresponsables à la tète d’une grande société nationale, un homme qui ne fait que s’enrichir et enrichir sa belle-famille au travers les marchés de la Fondation Snim. On avait accusé le président Sidi cheikh Abdallahi de vendre la Snim, actuellent elle est cisaillée », avant de conclure « nous sommes prêts à tous les sacrifices pour recouvrer nos droits, prêts même à recevoir des balles, ici dans notre local, nous n’allons pas abdiquer ».
Le passage d’une mission gouvernementale à Zouerate n’aurait pas permis de sortir de l’impasse, apprend-on de sources proches des travailleurs.
En effet, la mission conduite par le ministre du pétrole de l’énergie et des mines comprenant l’ADG et le DRH de la Snim a tout simplement demandé aux grévistes de reprendre le travail avant toute négociation.
Une proposition jugée inacceptable par les travailleurs dont les représentants étaient exclus de la réunion. Au cours d’un meeting tenu ce soir, les délégués des grévistes ont tiré à boulets rouges sur le gouvernement mauritanien et la direction de la Snim.
Devant une foule surexcitée qui scandait « Saamdine, saamdin, patients, patients », le délégué Ahmed ould Aboîli n’ a pas mâché ses mots « cette mission est irresponsable quand elle décide d’exclure vos représentants de la réunion, les grévistes c’est vous et pas d’autres, les délégués sont vos délégués, ce ne sont pas des délégués qui cherchent des prêts bancaires, des promotions et des avantages indus à la société ».
Ould Aboyli n’a pas hésité à charger le président de la République « Mohamed ould Abdel Aziz devra s’expliquer devant le peuple mauritanien, comment peut-on mettre des hommes irresponsables à la tète d’une grande société nationale, un homme qui ne fait que s’enrichir et enrichir sa belle-famille au travers les marchés de la Fondation Snim. On avait accusé le président Sidi cheikh Abdallahi de vendre la Snim, actuellent elle est cisaillée », avant de conclure « nous sommes prêts à tous les sacrifices pour recouvrer nos droits, prêts même à recevoir des balles, ici dans notre local, nous n’allons pas abdiquer.
L’Association Kisal et Bamtaré (Sauvegarde et Développement) a organisé le Samedi 7 juillet 2018, sa soirée de gala à Orléans. Au programme de cette soirée : des conférences et débats (animés notamment par messieurs BARRY Yacouba et Cheikh Oumar), Une projection de deux films région dont « retour sans cimetière » de Djibril DIAW sur la situation des réfugiés dans la sous-région. Côté spectacle, un repas africain sera servi aux convives suivi d’une chorégraphie des jeunes orléanaises.
Koly Tenguella BA est un véritable personnage de légende autour duquel ont été brodés divers mythes. Les sources arabes, portugaises, françaises et ou issues des traditions orales sont parfois divergentes sur les causes de son départ du Mali, sur l’itinéraire (Guinée, Gambie) qu’il a emprunté pour arriver au Fouta-Toro et même sur ses origines ethniques. On s’accorde à dire que Coly Tenguella est le fils du roi des Peuls de Kingui battu et tué en 1512 par le frère de Askia Mohamed, appelé Amar. Coly, qui était momentanément absent, prend la décision de se rendre au Sénégal.
D’après les historiens et scientifiques, comme Cheikh Anta Diop, Aboubacry Moussa Lam ou encore Théophile Obenga, les Wolofs (comme la plupart des ethnies d’Afrique) seraient originaires de la vallée du Nil (l’actuelle Égypte).
Selon eux, les traces les plus anciennes d’une culture, surtout en ce qui concerne la langue et les principes religieux et culturel dont les Wolofs ont hérité, remonteraient à l’époque de l’Égypte pharaonique, aussi bien en Basse-Égypte qu’en Haute-Égypte.
Nommé administrateur commandant au Sénégal, Abel Jeandet est d’abord affecté au cercle de Louga vers la fin des années 1880. Il est ensuite rappelé à Saint-Louis où il servira à la direction des affaires politiques. Après un bref séjour à Saint-Louis, Jeandet prend le commandement du cercle de Podor. Mais ses agissements ne seront pas du goût de certains dignitaires de la région. Il sera assassiné le 2 septembre 1890 à Grand Aéré (actuel Aéré Lao).
Le secrétaire général de la section Europe de l’Ouest des Forces de libération africaine de la Mauritanie (FLAM, aile originelle), Ibrahim Abou Sall, a accusé, dimanche à Paris, le pouvoir mauritanien de pratiquer « une arabisation systématique » du pays. Il a affirmé que près de 6.000 Négro- Mauritaniens ont dû émiger pour échapper à cette politique.