Photo prise en mai 1989 : un camp de fortune des premiers déportés mauritaniens à Dodel (Sénégal)

 

 

 

 

 

 

 

L’enjeu de l’élection présidentielle prévue en juin 2019 et le temps ne doivent faire oublier et avoir de prises sur le devoir de mémoire, l’exigence de vérité et notre soif légitime de justice.

Avril 1989 – avril 2019, trente ans après le triomphe des idées extrémistes et racistes de la mouvance panarabiste, nous devons commémorer partout en Mauritanie et sous toutes les latitudes la déportation de dizaines de milliers de noirs mauritaniens au Sénégal et au Mali.

Ces déportations, qui sont un jalon du génocide encore nié, furent planifiées, décidées et exécutées par l’autorité politique, son armée, sa police, des idéologues de la mouvance panarabiste et des civils embrigadés.

Certains acteurs de premier plan sont encore au cœur du pouvoir, d’autres dans ses cercles restreints, une frange panarabiste s’est recyclée dans l’opposition et siège à l’assemblée nationale. Ils font tous tout pour retarder et faire reculer la vérité.

Cette commémoration devrait être une priorité haute pour tous ceux qui ont la conscience tranquille.

Ciré BA

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