Depuis mercredi 1er Mai 2019, un groupe de femmes issues de la coopérative féminine de Seno Boussobé à une quinzaine de Kilomètres de Bababé sont arrêtées par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Bababé, la capitale du Lao.
La cause, le refoulement par ces femmes d’un troupeau de chameaux qui a dévasté les champs de culture appartenant aux paysannes de Seno. Lesquelles ont procédé à l’arrestation du troupeau de chameau qu’elles ont parqué à la fourrière villageoise.
Lorsque ces femmes selon notre source ont tenté de mettre la main sur une autre bête, c’est alors qu’un individu surgit de nulle part pour empêcher les dames de conduire la bête dans la fourrière. Une bagarre éclate entre ce dernier et l’une des femmes nommée, Dieynaba Moussa DIEYE.
Lire aussi : «Dans le Sud mauritanien, la vie d’un Kowri ne vaut pas celle d’un dromadaire ! »
Dans la foulée, l’anneau (khers) se détache du nez de la bête qui parvient, elle, à s’échapper. Le propriétaire du chameau se rend à la brigade de Bababé et dépose une plainte. Les femmes, soit une trentaine, selon toujours cette source, sont conduites en grand nombre à la brigade.
Quant à Dieynaba Moussa DIEYE, elle sera menottée publiquement conduite et coffrée à la brigade. Les autres femmes ont pu cependant repasser la nuit à Seno avant de repartir ce matin à la brigade avec à leur tête, la présidente, Kadiata Mamadou DIAW dite Golléré.
Elles ont dû certainement oublier que toucher un chameau dans notre pays, le toucher seulement, reste encore un délit plus grave que tuer une personne humaine.
Source : cridem.org