« On ne compte plus, depuis, les prises de position des chrétiens et des Eglises contre le régime, les appels, comme lettre à Vorster, en mai 1976, du révérend Desmond Tutu, doyen de l’Eglise anglicane de Johannesburg, qui annonce de terribles dangers si les injustices ne sont pas supprimées et s’écrie : « Nous ne voulons pas de la violence, mais la violence nous est imposée ! » (La France et l’Apartheid. Documents de la commission d’enquête sur l’apartheid en Afrique du sud. L’Harmattan -droit et liberté. Paris. 1978. 224 pages. P.21.

La publication de ce livre est une contribution française à l’Année internationale pour la lutte contre l’Apartheid décrétée par l’O.N.U. (21 mars 1978-21 mars 1979)

Cette phrase est d’une très grande actualité en Mauritanie, pays dans lequel le Système Bîdhân arabe applique et affiche de plus une politique de discrimination raciste comme à l’époque de l’Apartheid en Afrique du Sud.

L’Histoire nous montre bien comment l’Apartheid a disparu : Je répète cette phrase du révérend Desmond Tutu : « Nous ne voulons pas de la violence, mais la violence nous est imposée ! » comme solution pour la libération des Noirs de la souffrance et de l’humiliation.

Si les prétendus Arabes de Mauritanie ne veulent pas construire avec les Noirs de ce pays (Bamana, Fulɓe, H’râtîn, Sooninko et Wolof), ils seront obligés un jour de retourner dans le pays de leurs prétendus ancêtres. L’impérialisme arabo-musulman a envahi le continent africain à partir de 640 Ap. J.C., en s’introduisant par une violence inhumaine en Egypte.

Une violence inhumaine que notre continent continue de vivre. « Nous ne voulons pas de la violence, mais la violence nous est imposée !

Ibiraahiima Abuu SAL

2015, seeɗto, 13 aaɓnde

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