Cela s’explique par leur perception, ancrée dans leur culture, qui considère  que les Noirs sont prédestinés à l’esclavage et qui les empêche d’accorder  aux Negro africains de Mauritanie le traitement juste et adéquat auquel, ils ont droit de par la loi islamique. Un excellent exemple de cette situation est celui que constituent les termes de ce constat de vente d’une esclave musulmane noire  nommée Koumba Mint  Sghair et de sa fille Kneiba en 1992. En voici le contenu, traduit de l’arabe

« Au d’Allah, plein de grâce et de miséricorde, La prière de Dieu sur le Prophète, paix et salut sur lui.

Mohamed Vall OULD NEMA, fils de SIDIBA a acheté à Mohamed Lamine Ould Sidi Mohamed, fils de Taleb Ibrahim, une esclave et sa fille nommée Kneiba pour la somme de 50 000 Ouguiya qui a été remise dans s totalité au vendeur par l’acheteur. En conséquence, les deux esclaves mentionnées ci-dessus sont désormais, sa propriété. Les deux parties ont reconnu mon témoin et l’acheteur a probablement accepté les défauts cachés  des esclaves. Le contrat a été rédigé à la fin du mois de Hija de l’année 1412 (1992) par Abedrabou Montali Ould Mohamed Abderrahrame, fils de Berrou. Que Dieu me pardonne, à moi et mes pères, ainsi qu’à tous les croyants. – Voici le doigt de la main gauche de l’acheteur. »

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