Demander des explications à un candidat qui aspire à diriger un pays est d’une banalité universelle. Le présenter comme ZORRO, comme la seule solution alors qu’il n’a pas apaisé des inquiétudes légitimes, relève d’un fanatisme annonciateur de totalitarisme.

En politique, ZORRO n’existe pas. Le président Emmanuel Macron l’a appris à ses dépens. Que certains des partisans de Biram Dah Abeid se comportent d’avance en « soldats fanatisés » n’est pas rassurant. Il existe des solutions portées par des femmes et des hommes qui luttent pour une Mauritanie réconciliée, apaisée, juste et égalitaire entre ses composantes.

En lieu et place des insultes, de l’arrogance et de la suffisance, des diffamations et autres méthodes s’apparentant à du “terrorisme” pour faire taire, beaucoup attendent  toujours son argumentaire.  Pourtant, c’est simple. Autrement, on restera dans le débat sans tomber dans la vulgarité.

Ciré Ba

Paris, le 12 mars 2019

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