Le 1er octobre 1958, le général De Gaulle créa l’Union pour la nouvelle République (UNR) qui deviendra l’Union des démocrates pour la République (UDR) puis Rassemblement pour la République (RPR)

Le RPR de Jacques Chirac, créé le 5 décembre 1976, donnera naissance, avec sa fusion avec Démocratie libérale, Ecologie bleue et le MDR, le 23 avril 2002 à l’Union pour la majorité présidentielle qui deviendra ensuite Union pour un mouvement populaire (UMP).

Le changement de nom en LR (Les Républicains) est officialisé lors du congrès fondateur du parti le 30 mai 2015.

Qui se réclame encore de ces partis pour exister ?

Ce n’est ni le RPR de Jacques Chirac qui a fait oublier l’UDR, ni Nicolas Sarkozy qui, après avoir été investi par l’UMP et élu président, a débaptisé ce dernier pour le nouveau nom « Les Républicains ».

Les membres des Forces progressistes du changement (FPC) devraient prendre graine de ces professionnels de la politique. En tous cas ils ne rendent pas service à leur parti. Ils ne lui permettent pas d’acquérir une notoriété propre. Il est vrai qu’il n’est pas facile de renier un passé aussi glorieux : celui des FLAM.

Pourquoi alors changer un nom qu’on ne peut ni oublier, ni effacer de son existence.

« Fils de …ou fille de …. » ne permet pas d’acquérir une notoriété propre. Souvent ces derniers prennent un pseudonyme pour prouver et se prouver à eux-mêmes qu’ils doivent leurs succès à leur propre talent.

Lorsqu’on renonce à un nom parce que dit-on «il est toxique et que toutes les composantes de la Mauritanie ne se reconnaissent pas dans le mot « africaines » » (les Beïdanes, les Harratines…), il n’est pas logique de s’en réclamer à tout bout de champs.

Il est temps de couper le cordon ombilical et de laisser grandir et prospérer le nouveau bébé.

Heureux 36e anniversaire aux FLAM de toujours

Bocar SAXO

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