Le collectif des réfugiés mauritaniens a tenu ce lundi 9 avril 2018, un point de presse en cette période de commémoration du conflit sénégalo-mauritanien de 1989. La déportation de milliers de noirs de la Mauritanie vers le Mali et le Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie de la communauté négro mauritanienne.

Les réfugiés mauritaniens au Sénégal sont encore sortis de leur réserve pour rappeler le traumatisme, la misère et toute la souffrance qu’ils ont dû traverser suite aux malheureux incidents sénégalo-mauritaniens survenus le 9 avril 1989.
Par ailleurs, ils dénoncent avec la plus forte énergie l’attitude des autorités étatiques des pays qui selon leur coordinateur, n’ont pas posé d’initiatives concrètes ou usé de leur diplomatie allant dans le sens du respect de la sécurité humaine en Mauritanie.
En outre, Aldiouma Cissokho affirme que le gouvernement mauritaniens ne les reconnait pas comme des citoyens, et du côté de l’État sénégalais, ils sont considérés comme des apatrides car n’ayant aucun titre ni papier.
Ainsi, ils lancent un appel au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés pour le règlement de ce dossier vieux de 29 ans.

 

 

Source: dakaractu.com

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