Les F.L.A.M. sont une organisation à caractère plurinational, non ethnique et non raciale qui lutte pour l’avènement d’une société égalitaire et démocratique. Elles sont une Organisation politique pacifique , ouverte, qui privilégie le dialogue et la concertation, mais se réserve le droit de recourir à la lutte armée si elle y était contrainte. Toutefois, la violence physique n’est ni le but ni le credo de l’organisation. Les F.L.A.M. ont pour objectifs, entre autres, le recouvrement par tous les Mauritaniens et singulièrement les Négro-mauritaniens, de leur dignité par l’élimination de la discrimination raciale érigée en système de gouvernement.
Nous avons appris aujourd’hui avec une grande tristesse, le rappel à Dieu de notre camarade, membre fondateur des FLAM, Abdoulaye BARI.
Il fut un de nos grands camarades, combattants dans l’efficacité et la discrétion.
De formation bilingue, il avait traduit en arabe le manifeste du négro-mauritanien opprimé en collaboration avec JIGGO Tafsiiru.
Son engagement au sein des FLAM avait conduit à son arrestation en 1986 et son emprisonnement à la prison mouroir d’Oualata en compagnie de ses camarades d’infortune où ils subirent des conditions de détentions inhumaines qui causèrent la mort de plusieurs prisonniers politiques.
Les FLAM, à travers son Bureau National, présentent leurs condoléances les plus attristées à sa famille et ses proches de Nouakchott et Kiffa et s’associent aux prières pour que son âme repose en paix.
Gabriel Cymper dit Djibril Ould Abdallahi s’est éteint. Comme ministre de l’intérieur du génocidaire Moawiya Sidi Ahmed Ould Taya, il fut l’un des artisans les plus implacables de la politique éliminationniste ourdie par ce dernier et son régime durant les années de braise (1986-1991). Cymper fut le commanditaire zélé des sinistres conditions de détention de nos camarades au bagne mouroir de Oualata qui coûtèrent la vie aux martyrs Abdoul Ghoudouss Ba, Alassane Oumar Ba, Tène Youssouf Guèye et Tafsirou Djigo. Cymper fut en outre le maître d’œuvre sans scrupules et sans états d’âme des déportations massives de milliers de citoyens négro-africains, du dépeuplement planifié de localités entières. La répression terrifiante que lui, ses complices ont perpétrée dans le cadre du système discriminatoire et ségrégationniste qu’ils ont institué a conduit des milliers de Mauritaniens relégués au rang de sous-citoyens vers l’exil. L’ inique loi d’auto-amnistie du 14 juin 1993 adoptée par une « assemblée nationale » aux ordres a épargné à Cymper et à ses complices de rendre des comptes devant la justice malgré les demandes légitimes des victimes ou de leurs ayants-droit. Des génocidaires connus et identifiés pour des crimes documentés restent de ce fait en liberté voire tiennent le haut du pavé du système militaro-politique du pays. Ils ont jusqu’ici échappé à la justice des hommes. Rattrapés par la mort, ils n’échapperont pas à la justice du ciel. Pour leur part, les FLAM exigent plus que jamais l’abrogation de l’inique et scélérate loi d’amnistie, filet de protection des criminels. Les FLAM exigent que justice soit enfin
L’apartheid mauritanien surclasse celui de l’Afrique du sud 34 ans après lapublication du manifeste du négro-mauritanien opprimé en 1986.
Définition du mot apartheid : Discrimination, voire exclusion, d’une partie de la population, qui ne dispose pas des mêmes droits que le reste de la collectivité.
La photo ci-dessus reflète la face hideuse du système beïdane ( voir le sens) mauritanien dans toute sa dimension au sein de l’armée, la composition du gouvernement et toute l’administration centrale du pays.
Le système beïdane :
Ce système tel que décrit dans le manifeste veut dire tout simplement que la gestion du pays est faite seulement dans l’intérêt d’une et d’une seule communauté celle des beïdanes ( blancs ). Les autres communautés noires sont de facto exclues de l’administration centrale du pays.
Il faut préciser que les gens qui ont conçu ce systèmes n’ont pas pensé que la Mauritanie est un pays multiculturel, peuplé de noirs et de blancs. Et donc la gestion du pays doit être partagé, chaque communauté doit y trouver sa place et son compte dans le respect de notre diversité. Tout celui qui nie ce fait n’a qu’à regarder les secteurs suivants de l’état :
-Le commandement de l’armée,
-Les gouverneurs,
-Les préfets,
-Les hommes d’affaire et tous les leviers de l’état sont détenus par une seule communauté au vu et au su de tout le monde sans vergogne.
En 1986, l’exclusion des noirs était partielle, aujourd’hui elle est quasi-totale et entière.
EXIGENCES :
Le président de la république Mohamed GHAZOUANI doit engager des réformes radicales et courageuses pour que les autres communautés (Wolof, Soninké, harratine, fulbé, Bambana) trouvent leur place dans la gestion du pays. Car Aucune communauté ne peut accepter de vivre indéfiniment dans l’indignité et l’injustice.
Un très grand militant des FLAM et de la défense de la cause des opprimés nous a quité ce dimanche 8 novembre 2020. Aprés notre frère Bâ Cheikh Oumar, c’est au tour de notre frère BAL Souleymane dit Hamidou de rejoindre son Seigneur. Telle est la volonté divine.
Hamidou, cétait lui le site FLAM-MAURITANIE. Une personnalité d’une modestie sans pareil, d’un engagement exemplaire, toujours accueillant et à l’écoute.
Les FLAM, à travers son Bureau National, tiennent à rendre un vibrant hommage à ce grand militant qui a vécu pour le combat contre l’oppression du système, pour la défense des droits des Noirs en Mauritanie.
Une très grande perte pour les FLAM.
Puisse Allah le Tout Puissant l’accueillir en son paradis.
Nous venons d´apprendre avec tristesse le décès de Madame Fayol Mamoudou NGALANE, sœur de notre camarade Habsa BANOR SALL, Porte-parole des FLAM, décès survenu le 29 octobre 2020 à Dakar.
Le BEN des FLAM et à travers lui tous nos militants et sympathisants présente ses condoléances les plus attristées à Habsa BANOR SALL et à son époux Ibrahima Abou SALL.
Qu´Allah le tout puissant l’accueille en son Saint paradis et que la terre lui soit légère.
Nous avons appris avec une grande tristesse le décès de notre camarade Abdoulaye Ndianor, décès survenu ce 30 octobre 2020 à Nancy . Abdoulaye Ndianor était un militant sincère des FLAM auxquelles il a beaucoup donné.
Les FLAM tiennent à exprimer leurs condoléances les plus sincères à sa famille et à ses proches. Abdoulaye Ndianor laisse le souvenir d’un militant sincère dévoué à notre combat commun contre le racisme d’Etat et les discriminations en Mauritanie. Les FLAM saluent son engagement en leur sein et sa mémoire.
Qu´Allah le tout puissant l’accueille en son Saint paradis et que la terre lui soit légère.
Comment ces paroles furent-elles possibles ? L’un est médecin, l’autre chercheur. Deux professions auxquelles nous sommes redevables tout le temps, et en ce moment en toute conscience. Surtout, deux métiers de curiosité et d’intelligence. Sans doute ont-ils, depuis cette ahurissante conversation télévisée, compté les jours ? Ces choses-là moussent puis s’éteignent au bout de quelques éditions en continu, chassées par une autre actualité ou une autre indignation, même s’il leur arrive de traîner encore un peu dans la nébuleuse numérique de la colère et du persiflage. C’est la ronde des faits divers et des dérapages, l’un suit l’autre au rythme où circulent les émerveillements et les scandales.
La communauté noire de Mauritanie commémore cette année, le 31éme anniversaire des déportations et massacres génocidaires perpétrés en avril 1989 par le régime raciste arabo berbère de Mauritanie. A cette triste occasion, Flam-mauritanie.org publie un dossier spécial consacré à ces événements. Nous vous proposons durant tout ce mois d’avril 2020 une série d ‘articles, d’analyses et de témoignages sur ces crimes commis contre notre peuple .
Comme chaque année, Nous souhaitons que ce mois d’avril 2020 soit pour tous les Noirs mauritaniens un mois de recueillement et de souvenir des souffrances de notre peuple opprimé.
Ce travail de mémoire que nous menons est une nécessité car nous exigeons que justice soit rendue aux nombreuses victimes noires de l’apartheid mauritanien. Il est également indispensable pour les générations futures pour que ces crimes contre leurs parents et leur communauté ne soient à jamais oubliés.
IIème partie : Jreïda, le calvaire : humiliations, tortures, faux aveux et exécutions.
Flam-mauritanie.org : Comment se passaient les choses concrètement à l’intérieur du camp ?
Cheikh FALL : On recevait un message du Service Transmissions qui nous prévenait de l’arrivée de « colis ». C’est comme cela que les prisonniers étaient désignés. Jreïda était situé à l’opposé de Nouakchott. Il fallait donc traverser toute la ville pour y arriver.
Pour la commémoration de la trentième année de l’événement sénégalo-mauritanien, la coordination des réfugiés mauritaniens au Sénégal a fait face à la presse, ce mardi 9 avril, au siège de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Radho).
Aldiouma Cissokho et ses camarades sont revenus sur les atrocités qu’ils ont vécues il y a 30 ans: « L’Etat de la Mauritanie a voulu profiter d’un événement mineur pour se débarrasser des négro-africains mauritaniens, les noirs n’étant pas considérés comme citoyens de la Mauritanie. »