Suite aux manifestations pacifiques des populations de Bahbaalɓe et Ɓogge dénonçant les pendaisons perpétrées dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 de plus d’une trentaine

de militaires tous haal pulaar issus de la communauté négro-mauritanienne, nous, Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) sommes indignées de l’attitude des autorités mauritaniennes. Une attitude qui montre encore, si besoin était, tout ce que notre mouvement a toujours dénoncé, c’est-à-dire la gouvernance « apartheid », raciale en Mauritanie perpétrée par le système beydaan en place.

Un système qui arme et encourage ses forces de l’ordre à arrêter violemment, voire tuer ses propres citoyens pour les empêcher de manifester pacifiquement

leur mécontentement. Ces arrestations occasionnant des blessures et des admissions à l’hôpital sans aucune prise en charge de l’état.

Nous sommes dans un pays de non droit où des citoyens sont toujours en garde à vue, bâillonnés et où la facilité d’arrestation d’un négro-mauritanien est simple comme de l’eau à boire.

Après avoir fermement condamné ces arrestations et ces violences, nous FLAM exigeons :

  • Une libération immédiate de tous ceux qui sont arrêtés
  • Que de tels actes ne se reproduisent plus
  • Que l’état prenne en charge tous les blessés
  • Que les auteurs de ces actes ignobles soient poursuivis et traduits en justice

Enfin nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés et sommes de tout cœur avec eux et leurs familles.

La lutte continue.

Paris, le 30 novembre 2021

Le département de la communication des FLAM

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