

Mauritaniennes, mauritaniens, Militantes, militants des FLAM, Chers compatriotes
Ce nouvel an m’offre l’agréable occasion d’adresser mes vœux de bonne et heureuse année 2023 au peuple mauritanien et aux militantes et militants des FLAM.
Je souhaite que cette année 2023 soit une année de bonheur, de paix et de réconciliation nationale sur la base de la justice et de la vérité.
Militantes et militants des FLAM
L’année 2022 a été marquée par la tenue de notre 8ème congrès dédié à notre martyr Tapsirou Djigo.
Ce congrès nous a permis d’adopter à l’unanimité l’orientation générale de notre mouvement, les FLAM, ses statuts et règlement intérieur et de déterminer une ligne politique conforme à la situation nationale et internationale.
Ce congrès a mis enfin en place les organes de décision de notre organisation.
Le congrès a été un franc succès et il a permis, pour une fois, la participation des représentants de toutes les sections. Nous nous félicitons de ce succès et nous renouvelons notre confiance à tous les membres du Bureau exécutif national, du Comité permanent du conseil national et à tous nos militantes et militants dans nos sections respectives. Avec eux, guidés par leur confiance et conformément à notre ligne directrice contenue dans l’appel du « manifeste du négro-mauritanien opprimé » publié en avril 1986, nous sommes déterminés à appliquer les recommandations décidées par notre congrès.
Mauritaniennes et mauritaniens, Militantes et militants des FLAM
Je renouvelle ici mon appel du 25 septembre 2018 au lendemain des élections législatives et municipales et à la veille de celle présidentielle afin d’unir nos forces, cette unité des forces que nous avons concrétisée en nous engageant fortement au sein de la « Coalition vivre ensemble » (CVE) que nous encourageons dans ses efforts d’union la plus large.
Cette recherche d’unité qui nous guide nous a fait adhérer au cadre de concertation et de dialogue dénommé « Engagés pour une Mauritanie Unie » (EMU) parce que nous sommes convaincus qu’il faut parler à tous les Mauritaniennes et mauritaniens pour trouver des solutions aux différents maux qui gangrènent cette unité nationale et la bonne coexistence de nos communautés dans notre espace vital qui est la Mauritanie.
C’est par conviction profonde, dans le respect de nos principes et fidéles à notre ligne politique que nous nous engageons dans cette démarche qui vise à faire tomber les barrières pour unir les mauritaniens, tous les mauritaniens.
Les FLAM tendent et continueront à tendre la main à tous les patriotes mauritaniens pour la refondation de notre chère Mauritanie.
Mauritaniennes, mauritaniens Militantes, militants,
Chers compatriotes
Bonne et heureuse année 2023.
BA Mamadou Sidi, Président des FLAM
le 31/12/2022
14 mars 1983-14 mars 2022; 39 ans d’existence pour notre mouvement, les Forces de Libération Africaines de Mauritanie, le président des FLAM , BA Mamadou Sidi s’adresse à vous, à un moment où les signaux sont au rouge dans notre pays: déportés oubliés au Mali et au Sénégal, arabisation forcée, recensement biométrique discriminatoire, confiscation des terres de la vallée,…. Tant de sujet brûlants qui doivent nous interpeller.
La lutte continue.
Département de la communication des FLAM
Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie condamnent les arrestations survenues suite aux manifestations du 28 novembre en Mauritanie
Le 28 novembre est devenu pour une partie de la population de Mauritanie un jour de deuil. Ce jour ne sera plus vécu de la même façon depuis l’année 1990 à cause des fossoyeurs de notre unité nationale qui ont immolé 28 soldats negro-africains en les pendant haut et court pour commémorer le 30eme anniversaire d’une république islamique. Par ordre des autorités, un militaire noir a été pendu chaque minute pour célébrer cette fête de l’indépendance d’un Pays qui nie notre citoyenneté, nous Noirs de Mauritanie.
Ce jour funeste fait l’objet, chaque année, de manifestations des veuves et orphelins pour marquer leur colère et leur tristesse face à un système raciste qui refuse de sécher leurs larmes. Cette année encore, la police mauritanienne a, sans base légale, procédé à plusieurs arrestations préventives de jeunes de la ville de Bababe et Djowool. Ces arrestations illégales visaient à empêcher l’organisation d’une journée de deuil ayant lieu tous les ans le 28 novembre, pour honorer la mémoire des 28 militaires mauritaniens assassinés en 1990 dans le camp de Inal.
Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (Flam) :
– font part de leur indignation et condamnent fermement ces arrestations arbitraires,
– exigent la libération immédiate et inconditionnelle de tous ces détenus politiques dans les prisons des capitales régionales (Boghe et Kaedi) ainsi que leur retour à une vie normale.
Les FLAM exigent que justice soit enfin rendue et que réparation soit apportée aux proches des disparus. Nous faisons de l’abrogation définitive et sans délai de l’inique loi d’autoamnistie de 1993, par laquelle les autorités s’exonèrent honteusement de toute responsabilité dans les crimes d’Etat, une exigence pour tourner cette page sombre de notre histoire.
Les Flam réaffirment leur foi en la construction d’une Mauritanie démocratique, unie, juste et égalitaire, seule alternative viable au système discriminatoire et ségrégationniste en place.
Département de la communication
Le 01 décembre 2022
Nous avons appris avec une grande tristesse le décès de notre camarade Abdoulaye Ndianor, décès survenu ce 30 octobre 2020 à Nancy . Abdoulaye Ndianor était un militant sincère des FLAM auxquelles il a beaucoup donné.
Les FLAM tiennent à exprimer leurs condoléances les plus sincères à sa famille et à ses proches. Abdoulaye Ndianor laisse le souvenir d’un militant sincère dévoué à notre combat commun contre le racisme d’Etat et les discriminations en Mauritanie. Les FLAM saluent son engagement en leur sein et sa mémoire.
Qu´Allah le tout puissant l’accueille en son Saint paradis et que la terre lui soit légère.
Le 1er novembre 2020.
Département Communication -Flam
Il n’y a plus de limites une fois les bornes dépassées. Le pouvoir ethno-racial de Mauritanie ne fixe plus aucune limite à son programme éliminationniste. C’est de plus en plus clair. Concours bidonnés et recrutements arrangés se suivent et se ressemblent obéissant à la même implacable logique : toujours les mêmes! D’ailleurs, pourquoi encore cette mascarade ? Monsieur Ghazouani est allé en deux ans plus loin dans le blanchiment et l’ethnicisation de l’Etat que tous ses prédécesseurs qui, pourtant, n’y allaient pas de main morte. Tous les verrous ont sauté. Il n’est plus question de faux-semblants. L’éliminationnisme est devenu plus que jamais ouvertement un projet d’Etat. Il est conduit sans complexes par un Etat qui ne prend même plus de gants et ne s’embarrasse plus d’apparences. La voie vers la solution ultime est pavée. Le message est clair. Les Négro-africains doivent assimiler une fois pour toutes qu’ils n’ont plus leur place en Mauritanie. Sans s’être concertés, certains, dont des représentants des pouvoirs « publics» se chargent de le leur rappeler très régulièrement. Ainsi, le député Idrissa Camara s’est vu expulser d’un commissariat et refuser le dépôt d’une plainte au motif qu’il ne parlait pas hassania. Comme si le Hassania n’était pas qu’une des quatre langues nationales du pays. Pour s’être s’exprimé en français, l’élu a été tout bonnement éconduit au motif que le français n’était pas une langue du pays. De retour au commissariat, il « surprit» pourtant les policiers censeurs devisant tout naturellement en français. Classique ! Dans le même ordre d’idées, par un courageux communiqué du 22 mars, le Syndicat National des Etudiants mauritaniens rapporte le comportement discriminatoire d’un enseignant à l’université de Nouakchott qui, le 8 mars dernier, se permit de stigmatiser en plein amphithéâtre un étudiant négro-africain. « Si tu ne parles pas hassania, ce n’est pas ta place ici » proféra l’enseignant. Un fait non anodin, ce dernier dispensait le plus tranquillement du monde son cours de comptabilité des sociétés en hassanya alors que ce cours devait être dispensé en français. L’histoire ne dit pas si les étudiants ne parlant pas les autres langues «afro-mauritaniennes» avaient leur place au sein de l’amphi et dans le pays ou si l’exigence ne vaut que dans un sens.
Ce n’est pas davantage la rubrique concours, recrutements, nominations et promotions qui apportera du réconfort comme l’illustrent quelques exemples tirés d’une actualité plus ou moins récente.
En août 2019, une campagne de recrutement de l’armée « nationale» aboutit au recrutement de 47 personnes appartenant toutes à la communauté maure.
Le 11 juin 2020, un site mauritanien réputé publiait la liste de dix gradés nommés par le nouveau chef d’Etat-major des armées (lui-même maure comme les chefs des 3 armes, de la police, de la gendarmerie de la garde…) pour diriger des commandements et des régions militaires. Les dix promus sont maures. L’armée, dirigée des années durant par l’actuel chef de l’Etat, est de toutes les institutions celle où le blanchiment et l’éliminationnisme ont été les plus radicaux. Les récentes manœuvres militaires dites « Zemour II» ont permis de visualiser à quel point cette institution censée participer de l’intégration nationale est devenue monocolore, mono-ethnique, renfermée sur elle et sur une communauté.
Le 21 mars 2021, la direction générale de la police nationale publiait les résultats d’un concours interne. Trente « admis » et trente maures. Pour une fois, comme s’il s’agissait d’un fait de trop, la chose donna lieu à des réactions indignées, bien qu’isolées, de compatriotes maures. Nous ne pouvons évidemment que nous réjouir de ce début d’évolution et nous espérons qu’il gagnera en ampleur car nous croyons au combat commun.
Heureusement que par sa réussite notre sélection nationale de football est là pour nous mettre du baume au cœur et prouver que, pluriel, notre pays est plus attrayant et plus performant parce qu’il sollicite tous ses talents. Cet épisode heureux ne nous fera hélas pas oublier un quotidien fait d’exclusions et d’humiliations à l’image de celles infligées récemment à Kankossa à une concitoyenne bafouée, injuriée, traitée avec une vulgarité inqualifiable pour avoir voulu tout simplement exercer son droit à l’enrôlement.
Que dire du sort des paysans de Feralla qui, tel David face à Goliath, se battent avec l’énergie du désespoir pour que leurs terres ne leur soient pas confisquées au profit d’exploitants puissants et véreux? Les FLAM appellent à ce propos l’attention de nos concitoyens et celle de l’opinion démocratique internationale sur les manipulations et l’instrumentalisation habituelles par les pouvoirs publics visant à dresser les unes contre les autres des communautés qui ne demandent qu’à vivre ensemble en bonne intelligence. Nous savons à quoi ces entreprises meurtrières ont conduit notre pays dans le passé et appelons tous les responsables politiques à la vigilance pour contrer les plans diaboliques en cours.
Chers concitoyens. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous dressons un tableau sombre de notre pays. Il est hélas, vous le savez, en deçà de la réalité. Les choses sont allées trop loin et cela ne date pas d’aujourd’hui. D’aucuns pourraient légitimement penser qu’un point de non-retour a été atteint. Il appartient à chacun de nous et à nous tous collectivement de faire en sorte qu’il en aille différemment. Nous en appelons à un sursaut patriotique. L’avenir et la survie du pays en dépendent.
Département de la communication des FLAM
Le 04/04/2021
Nous avons appris avec une grande tristesse le décès d’Aljouma CISSOKHO, le lundi 1er février 2021 à Matam.
Il travaillait dans la fonction publique d’état au ministère des pêches et de l’économie maritime à Nouadhibou avant d’être déporté lors des événements de 1989 avec des dizaines de milliers de négro-mauritaniens par le système beydane sous le commandement de Maouiya Sidi O/ TAYA vers le Sénégal, le Camarade Aljouma CISSOKHO fut le président de l’association des réfugiés mauritaniens au Sénégal et son porte-parole. Il fut un combattant infatigable pour le droit de retour sous conditions de ces réfugiés dans leur pays et le recouvrement de leurs biens et droits.
Les FLAM présentent leurs condoléances les plus attristées à sa famille, ses proches, ainsi qu’à tous les réfugiés mauritaniens au Sénégal, que sa dernière demeure soit pour lui un lieu de repos éternel après tant d’années de souffrance en exil.
Paris le 2 février 2021
Département de la communication