

Winnie Mandela, figure de la lutte anti-apartheid durant 25 ans, personnalité tempétueuse des townships d’Afrique du Sud et ancienne épouse de Nelson Mandela est décédée lundi 2 avril à l’âge de 81 ans.
C’est une vie tumultueuse. Celle d’une femme au nom symbole entre tous de lutte contre l’apartheid. Mais au prénom irrémédiablement entaché par une suite d’affaires et de scandales, sanctionnés à plusieurs reprises. De Winnie Mandela, née le 26 septembre 1936, décédée lundi 2 avril à Johannesburg à l’âge de 81 ans, on préfère d’abord retenir une histoire d’engagement.
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Spoliations foncières: les FLAM appellent à la vigilance face aux promesses et aux illusions.
Quelle est en définitive la position du pouvoir ethno-racial mauritanien sur la question foncière et le devenir des terres des populations négro-africaines du sud ?
Le 29 mai, un ministre du gouvernement décrétait, sentencieux, qu’il n’était plus possible de « laisser ces terres sans valorisation» et affirmait que « les populations locales n’ont pas les moyens d’en tirer tout le potentiel». Le ministre n’avait d’yeux que pour le secteur privé allant jusqu’à avouer: « on a été tenté de faire venir des investisseurs internationaux sans le consentement des populations». Il s’agissait aussi de pallier la défaillance du secteur privé mauritanien qui a « essayé de venir en appoint». On escomptait le pire. Depuis quelques jours, les autorités veulent faire croire à un changement d’approche. Le 8 juin, une délégation de représentants de l’administration et d’«experts» s’est rendue dans la région du Gorgol dans le cadre d’un programme gouvernemental portant sur les modalités d’établissement des titres de propriété foncière et sur le rôle des structures locales en la matière. Le maire de la commune de Diowol s’est fait le porte-parole des pouvoirs publics pour promettre un assouplissement et une diversification des moyens de preuve dans l’établissement des titres fonciers. L’élu a également annoncé un renforcement du rôle des associations locales qui pourraient devenir des interlocutrices des services déconcentrés de l’Etat. L’avenir nous dira ce qu’il adviendra de ces engagements. En attendant, les FLAM invitent les populations et nos concitoyens à la plus grande prudence. Il s’agit de tirer les leçons des expériences précédentes et ce, dans des domaines aussi essentiels que l’enrôlement. N’oublions pas les obstacles persistants programmés et dressés par le pouvoir et ses nervis zélés pour faire barrage à l’enrôlement de citoyens négro-africains. Qui s’en étonnera ? L’enrôlement, véritable génocide biométrique, avait précisément pour objectif de dépouiller de leur citoyenneté cette catégorie de mauritaniens. Résultat des courses, nombreux sont aujourd’hui les Négro-mauritaniens privés de papiers d’identité et tout logiquement de tous autres titres de propriété. Ces parias ne seront évidemment pas en mesure de prouver qu’ils sont détenteurs d’un quelconque titre de propriété. Les pouvoirs publics prouveraient leur bonne foi en leur permettant de recouvrer leurs droits et en 1er lieu de leur droit spolié à la citoyenneté. Les FLAM exhortent tous nos compatriotes et tous les démocrates à porter une attention particulière au sort des Négro-africains déportés et privés depuis des décennies de tout, à commencer de documents d’identification. De quels moyens de preuve pourront-ils se prévaloir pour récupérer leurs terres qui leur ont été indument arrachées ?
Nous avons une trop grande expérience du pouvoir mauritanien, de son système discriminatoire et éliminationniste pour lui faire confiance. Nous appelons en conséquence nos compatriotes à la plus grande des vigilances face à des promesses qui pourraient déboucher sur des désillusions et un cauchemar. Ainsi les FLAM mettent en garde ces populations contre les pièges qu’on leur tend dans le seul but de s’accaparer du seul bien et combien vital qui leur reste.
Département de la communication des FLAM
Le 13/06/2021
Les FLAM, notre organisation, célèbrent leurs 38 ans. C’est l’occasion pour M. Ba Mamadou Sidi, président de notre mouvement, de revenir sur les faits marquants de l’actualité, de la pandémie à l’hypothétique dialogue national sans oublier les tribulations judiciaires de l’ancien président Aziz, parrain politique de son successeur et de ses acolytes. Bien entendu, la question nationale, socle de notre projet, la question foncière et toutes les thématiques relatives aux discriminations et au racisme d’Etat seront au centre de son intervention.
Le 14/03/2021, département de la communication des FLAM
L’apartheid mauritanien surclasse celui de l’Afrique du sud 34 ans après la publication du manifeste du négro-mauritanien opprimé en 1986.
Définition du mot apartheid : Discrimination, voire exclusion, d’une partie de la population, qui ne dispose pas des mêmes droits que le reste de la collectivité.
La photo ci-dessus reflète la face hideuse du système beïdane ( voir le sens) mauritanien dans toute sa dimension au sein de l’armée, la composition du gouvernement et toute l’administration centrale du pays.
Le système beïdane :
Ce système tel que décrit dans le manifeste veut dire tout simplement que la gestion du pays est faite seulement dans l’intérêt d’une et d’une seule communauté celle des beïdanes ( blancs ). Les autres communautés noires sont de facto exclues de l’administration centrale du pays.
Il faut préciser que les gens qui ont conçu ce systèmes n’ont pas pensé que la Mauritanie est un pays multiculturel, peuplé de noirs et de blancs. Et donc la gestion du pays doit être partagé, chaque communauté doit y trouver sa place et son compte dans le respect de notre diversité. Tout celui qui nie ce fait n’a qu’à regarder les secteurs suivants de l’état :
-Le commandement de l’armée,
-Les gouverneurs,
-Les préfets,
-Les hommes d’affaire et tous les leviers de l’état sont détenus par une seule communauté au vu et au su de tout le monde sans vergogne.
En 1986, l’exclusion des noirs était partielle, aujourd’hui elle est quasi-totale et entière.
EXIGENCES :
Le président de la république Mohamed GHAZOUANI doit engager des réformes radicales et courageuses pour que les autres communautés (Wolof, Soninké, harratine, fulbé, Bambana) trouvent leur place dans la gestion du pays. Car Aucune communauté ne peut accepter de vivre indéfiniment dans l’indignité et l’injustice.
Le 25/12/2020
FLAM : Département de la communication
Le président des FLAM et tous les membres des FLAM présentent leurs condoléances les plus attristées a la famille de Abdoulaye MaIikel Sy, décédé aujourd’hui à Dakar. Il fut un homme qui a lutté toute sa vie pour la bonne cause et pour la dignité humaine en Mauritanie. Il avait survécu à la prison mouroir de Oualata avec les détenus FLAMistes en 1986. Le président des FLAM et tous ses militants présentent leurs condoléances a toute la classe politique de notre pays la Mauritanie. Car sa vie fut militante, combattante jusqu’à son dernier souffle. Paix à ton âme doyen.
le 14/09/2021