Idrissa BA dit Pathé, est membre et cofondateur des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), aujourd’hui exilé aux USA, il a activement participé à l’édition du «Manifeste du Négro mauritanien opprimé. De la guerre civile à la lutte de libération nationale» publié par les Flam en avril 1986. Un document dans lequel les auteurs dénonçaient la politique de la discrimination raciale et culturelle (notamment par l’arabisation à outrance), la politique d’exclusion ethnique dont la Communauté noire mauritanienne fait l’objet depuis l’indépendance de la Mauritanie en 1960. Arrêté en septembre 1986, dans le cadre de la campagne de répression et d’élimination physique de la classe politique noire mauritanienne, suite à la publication du manifeste, Idrissa BA fut incarcéré à la prison civile de Nouakchott avant d’être déporté à la prison mouroir de Oualata (comme tous ses camarades civils et militaires). A Oualata, il assista impuissant à la mort de Alassane Oumar BA, le 26 août 1988, de Ten Youssouf GUEYE, le 2 septembre 1988 (à Néma où il a été évacué dans un état comateux), de Abdoul Khoudouss BA, le 13 septembre 1988, et de Tafsirou DJIGO, le 28 septembre 1988.
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