Les FLAM dénoncent, une fois de plus, la banalisation du racisme et de la xénophobie au sommet de l’Etat mauritanien
Monsieur Cheikh Ould Baya, président de l’Assemblée nationale et second personnage de l’Etat mauritanien, s’est illustré par des propos inqualifiables. Monsieur Baya s’est permis d’interdire avec la brutalité qui le caractérise à une élue négro-africaine de s’exprimer en français au prétexte qu’ «un discours en français n’a plus de sens dans l’assemblée». Il a d’autorité sommé la députée humiliée de s’exprimer dans une langue que ses électeurs peuvent comprendre. Décryptons.